Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 6 février 2024, point 5 de l'ordre du jour

Texte déposé

La transition énergétique est en route et les infrastructures électriques nécéssaire à cette transition doivent être adaptées, elle doivent être fiables et performantes au quel cas des projets de production d'énergie renouvelable ne verront pas le jour aussi rapidement qu'ils le devraient.

 

Il semblerait que les différents propriétaires de réseaux électriques du canton refusent   

dans certains cas, dans certaines communes, de financer à leurs frais le remplacement des lignes électriques sous-dimensionnées ou le remplacement des transformateurs qui ne sont plus adaptés pour recevoir les branchements des installations photovoltaïques ou d'une autres installations de production électrique.

 

Certains projets éloignés du réseau ne voient pas le jour pour la simple et bonne raison qu'il sont trop loin d'un transformateur ou que la ligne électrique qui les relie au réseau n'est pas dimensionné correctement. Souvent une participation financière est demandée au propriétaire pour financer une partie de ces modifications, cette participation est souvent importante et elle a un impact sur la rentabilité, la viabilité et le financement du projet.

 

Souvent les projets qui doivent participer au financement des infrastructures électriques sont retardés voir abandonnés. 

 

Mon interpellation pose des questions au gouvernement qui je l'espère aideront à trouver des solution pour améliorer cette situation.

 

Pour donner suite à ce développement, j'ai l'honneur de poser les questions suivantes au Conseil d'Etat:

 

1- Quel est le rôle du canton dans l'entretien, le remplacement, l'adaptation et l'amélioration du réseau électrique vaudois ? 

 

2- Quel sont les moyens financiers cantonaux ou fédéraux à disposition pour subventionner ce genre de travaux ?

 

3- Quel sont les contacts que le Conseil d'Etat entretient-il avec les propriétaires de réseaux électriques de notre Canton pour leur exposer les problèmes en matière d'infrastructure ?

 

4- Quel sont les moyens à disposition du Conseil d'Etat pour améliorer et accélérer la mise en place de nouvelle infrastructure électrique ?

 

Je vous remercie d'avance pour vos réponses.

 

Fabrice Tanner

Député, Cronay

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Stéphane JordanUDC
Alain CornamusazUDC
Sébastien HumbertV'L
Laurence CretegnyPLR
David VogelV'L
John DesmeulesPLR
Olivier PetermannPLR
Cédric WeissertUDC
Cédric EchenardSOC
Michael DemontUDC
Olivier AgassisUDC
Nicolas BolayUDC
Loïc BardetPLR
Yann GlayreUDC
Monique HofstetterPLR
Pierre-André RomanensPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Denis DumartherayUDC
Pierre-Alain FavrodUDC
Jerome De BenedictisV'L
Jean-François ThuillardUDC
Oscar CherbuinV'L
Mathieu BalsigerPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Patrick SimoninPLR

Document

24_INT_14-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Fabrice Tanner (UDC) —

Tout d’abord, je déclare mes intérêts : je suis syndic d’une petite commune du Nord vaudois et mon habitation est située à l’extérieur du village. La transition énergétique est en route et les infrastructures électriques nécessaires à cette transition doivent être adaptées. Elles doivent être fiables et performantes, sans quoi des projets de production d’énergie renouvelable ne verront pas le jour aussi rapidement qu’ils le devraient. Il semblerait que, dans certains cas et dans certaines configurations, les différents propriétaires de réseaux électriques du canton refusent de financer à leurs frais le remplacement de lignes électriques sous-dimensionnées, ou le remplacement de transformateurs qui ne sont plus adaptés pour recevoir les branchements des installations photovoltaïques et autres installations de production d’électricité. Certains projets éloignés du réseau ne voient tout simplement pas le jour parce que le transformateur ou la ligne qui les relie au réseau ne sont pas dimensionnés correctement. Quand une participation financière importante est demandée au propriétaire pour financer une partie des modifications, cela a un impact sur la rentabilité, la viabilité et le financement du projet. Souvent, de tels projets sont retardés, voire abandonnés. Mon interpellation pose quelques questions au gouvernement à ce sujet.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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