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Chenilles processionnaires du pin

Compte tenu du risque pour la santé de la population, un arrêté du Conseil d’Etat (pdf, 4.14 Ko) exige la lutte contre les chenilles processionnaires du pin, dès leur apparition, dans des endroits destinés à l'accueil du public (places publiques, places de jeux, piscines, cours d'écoles, jardins et parcs).

Les communes sont chargées d’informer la population des risques liés à la présence des chenilles processionnaires et des mesures de précaution à respecter. Elles doivent également avertir toutes les personnes concernées des travaux à réaliser et leur fixer un délai d'exécution. A défaut d'exécution des mesures dans le délai prescrit, les communes peuvent ordonner les travaux aux frais des personnes concernées (propriétaires, locataires, usufruitiers, fermiers ou exploitants des fonds portant des pins ou des cèdres atteints par les chenilles).

Information générale sur les chenilles processionnaires

Les poils des chenilles processionnaires du pin possèdent des propriétés urticantes qui peuvent provoquer des troubles ou des réactions allergiques (œdèmes, démangeaisons, asthme, etc.).

Les ouvriers chargés de leur élimination doivent se protéger en mettant des gants, un masque et des lunettes de protection, ainsi qu'un foulard autour du cou.

Les chenilles processionnaires font partie de notre environnement naturel et leur développement est vraisemblablement inéluctable, compte tenu de l'évolution du climat. Il n’est donc pas envisageable de les exterminer complètement. Tout au plus peut-on tenter de limiter les situations les plus conflictuelles, ce que l'arrêté du Conseil d'Etat tend à faire.

L’évolution des populations de chenilles processionnaires se manifeste de manière graduelle, l’insecte pouvant pulluler 1 à 3 années de suite. Entre deux culminations, parfois espacées de nombreuses années, les chenilles sont discrètes bien qu’elles puissent apparaître localement.

Les chenilles sont dangereuses durant un court laps de temps. Pour éviter les problèmes, il faut les détruire quand elles sont dans leurs nids ou installer des pièges écologiques (méthode de lutte), avant qu'elles ne se réveillent de leur repos hivernal.

En Suisse, la législation interdit de procéder à des opérations de lutte chimique ou biologique de grande envergure en forêt. Si chacun a libre accès aux forêts, leur fréquentation nécessite de s'informer des dangers encourus et de prendre les dispositions nécessaires. Hormis les chenilles processionnaires du pin, objet de l’arrêté susmentionné, il convient de relever l’existence des chenilles processionnaire du chêne (fiche descriptive) (pdf, 1.21 Mo) et du Cul brun (fiche descriptive) (pdf, 73 Ko), qui possèdent des propriétés urticantes plus ou moins équivalentes, mais contre lesquelles aucune lutte n’est prescrite. Ces trois espèces sont souvent confondues tant par les médias que par la population. Si la processionnaire du pin est susceptible de provoquer des allergies au début du printemps, les processionnaire du chêne et du Cul brun se manifestent, quant à elles, aux mois de juin et juillet.

Méthode de lutte

La lutte mécanique est la méthode de lutte recommandée. Elle doit être effectuée dès l’apparition des nids et avant le 30 janvier. Elle consiste à :

Raccourci

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