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Hospices - CHUV

Activités de soins

Le tableau ci-dessous donne une synthèse des principaux éléments des activités de soins du CHUV et de leur évolution jusqu’en 2020.

En raison de la situation sanitaire qui a limité le droit puis la capacité du CHUV à traiter des cas non urgents, le nombre d’hospitalisations au CHUV a baissé de -5.1% (-8.6% en nombre de journées).

De même, on a pu observer une certaine détente sur le nombre de lits occupés de manière inadéquate par des patients·es en attente de réadaptation (- 8.5%) ou d’une place en EMS (-10.8%). 

En revanche, la situation est restée tendue pour les attentes de placement de cas psychiatriques (+8.3%).

En 2020, en moyenne, plus de 3700 personnes sont venues chaque jour au CHUV pour une prise en charge ambulatoire dans un ou plusieurs services (+1.1%) ; la baisse des consultations courantes lors des deux vagues est compensée par l’augmentation des analyses de laboratoire liées au tests COVID et la reprise par le CHUV de consultations spécialisées d’Unisanté.

Les données 2020 sont à considérer comme provisoires, le bouclement pour 2020 n’étant pas encore achevé.

* La baisse observée de l’activité de réadaptation entre 2017 et 2018 est due à un changement intervenu au niveau national : depuis 2018, les soins palliatifs, jusqu’alors facturés comme les séjours de réadaptation, sont assimilés à des séjours d’hospitalisation somatique aigüe

** Changement du mode de décompte dès 2018 (introduction TARPSY)

*** Modification du TARMED en 2018

 

Ressources humaines et compétences

Projets et réalisations

La gestion et la maîtrise de l’absentéisme est désormais inscrite comme une priorité institutionnelle pour le CHUV. Le dispositif présent actuellement n’a d’effet que sur la prise en charge des collaborateurs·trices en incapacité de travail parce qu’il est orienté sur la recherche de solutions et d’actions visant à un retour au travail rapide et adapté, ou visant à la prise en charge par l’Assurance Invalidité de la situation.

Le projet EOS(Etablissement orienté santé) a comme objectif de prévenir les situations pouvant engendrer des incapacités de travail durables, de les identifier le plus précocement possible et donc d’agir sur les facteurs engendrant l’absentéisme. Ces facteurs peuvent être de différentes natures (facteurs organisationnels, managériaux, liés à l’inadéquation temporaire ou durable entre charges et ressources, liés à la pénibilité engendrée par la nature de l’activité, à la démographie, liés aux compétences, liés à l’évolution d’un métier ou d’une activité/prestation et à la gestion du changement qui en découle, etc…). Suivant le diagnostic posé, une intervention ciblée et corrective est mise sur pied en sollicitant les compétences transverses présentes à la DRH.

De sorte à développer, préciser, fiabiliser et améliorer les prestations RH, le projet CAP 21 a été lancé en 2020. Il a comme objectif de mettre à jour et de coordonner entre la Direction centrale et les directions décentralisées les prestations RH, les rôles et les responsabilités à chaque niveau de leur implémentation. Des objectifs de performances et de qualité, ainsi qu’un programme de formation et de développement des compétences de l’ensemble des acteurs concernés font partie intégrante de ce projet. Un sondage de satisfaction des clients principaux en constitue le socle de départ.

En 2019, un processus visant à mettre en place une politique coordonnée de Gestion de la Santé en Entreprise (GSE) a été entamé. Celui-ci a permis d’être certifié par Promotion Santé Suisse en obtenant le label Friendly Work Space. Ce processus s’est poursuivi en 2020 par l’implémentation du projet EOS, mais également par la mise en place d’un cockpit RH qui permettra de suivre l’effet des mesures prises au travers de différents indicateurs mesurant l’état d’engagement et de motivation des collaborateurs·trices.

Le projet LOGIB visant à disposer des outils d’autocontrôle de l’égalité des salaires entre collaboratrices et collaborateurs a abouti, avec à la clé la certification exigée par la loi. Suite à la révision du 1er juillet 2020 de la loi sur l’Egalité (LEG), tous les employeurs employant au moins cent collaborateurs et collaboratrices sont tenus d’effectuer une analyse de l’égalité salariale, de la faire contrôler par un organe indépendant et d’informer leurs collaborateurs du résultat de l’analyse. Un écart salarial jusqu’à 5% est accepté par la Confédération. La DRH du CHUV a entrepris rapidement toutes les démarches nécessaires à cette certification. Il est un des premiers organismes publics romands à remplir les conditions exigées par la LEG et à être audité en conséquence. Les 12’122 salaires des employé-e-s de l’hôpital universitaire, dont 8’332 (68.7%) femmes et 3790 (31.3%) hommes, ont ainsi été passés au crible de l’algorithme du logiciel considérant les paramètres tels que la rémunération, l’âge, la profession exercée, le niveau de responsabilité, le niveau de formation, l’expérience professionnelle et les années de service. En tenant compte des différences dans les caractéristiques liées aux qualifications et les caractéristiques liées au poste de travail, le CHUV a été certifié avec un écart de 0.7 %, remplissant ainsi les critères de la LEG.

La modernisation du système d’information du CHUV (SIRH), s’est poursuivi avec quatre projets de digitalisation de processus de gestion RH :

·       Le développement d’une application permettant de digitaliser la production des certificats de travail ;

·       Le développement d’une application permettant de digitaliser la gestion des annonces d’activités accessoires ;

·       Le développement d’une application permettant de digitaliser le processus de demande d’autorisation de recruter et de publier des annonces de postes vacants ;

·       Le développement d’une application permettant de gérer la réaffectation du personnel interne administratif et logistique et à terme du personnel auxiliaire administratif et logistique.

Dotations en personnel

La progression de l’effectif entre 2019 et 2020 (+196 ETP) s’explique par le renforcement des ressources en raison de la gestion de la pandémie COVID-19. Sans ce facteur, la tendance serait restée dans une hausse contenue, à la lumière des précédents exercices et comme résultante des efforts d’optimisation consentis depuis 4 ans (+ 80 ETP en 2019, +183 EPT en 2018, + 196 EPT en 2017, +153 EPT en 2016, + 341 en 2015, +323 EPT en 2014).

Sur le plan de la formation, l’épidémie de COVID-19 aura eu un impact conséquent en 2020. Effectivement, les cours de formation continue et spécialisée ont dû être interrompus 5 mois: du 16 mars au 8 juin 2020, puis du 3 novembre 2020 au 11 janvier 2021. Quant aux apprentissages, ils n’ont subi « que » la première interruption. La suspension de la formation visait d’une part à maintenir les forces vives dans les secteurs d’activités hospitalières et, d’autre part, à renforcer les services cliniques, administratifs et logistiques en mettant à leur disposition les collaborateurs et collaboratrices du Centre des formations. Malgré ces interruptions, les programmes d’apprentissage, de formation continue et de spécialisation ont pu être adaptés, notamment par l’introduction de webinaires, afin de permettre aux collaborateurs de poursuivre leur formation, voire de la terminer avec le moins de retard possible. À noter encore la mise en œuvre effective d’une nouvelle offre de formation d’infirmiers praticiens spécialisés.

L’augmentation des places d’apprentissage s’est poursuivie en 2020 malgré la crise sanitaire, avec un total de 271 places ouvertes contre 229 en 2019. Le tableau suivant récapitule l’état par profession :

 

Professions

n.

 

Professions

n.

Agent-e de propreté AFP

2

 

Gardien-ne d'animaux CFC

1

Agent-e de propreté CFC

4

 

Gestionnaire en intendance CFC

2

Agent-e d'exploitation CFC

10

 

Graphiste CFC

1

Agent-e en information documentaire CFC

1

 

Informaticien-ne CFC

8

Aide-constructeur-trice métallique AFP

1

 

Installateur-trice électricien-ne CFC

1

Assistant-e de bureau AFP

8

 

Interactive média designer CFC

1

Assistant-e dentaire CFC

3

 

Laborantin-e CFC, option biologie

1

Assistant-e en soins et santé communautaire CFC

79

 

Laborantin-e CFC, option chimie

4

Assistant-e socio-éducatif-ive CFC

4

 

Laborantin-e en physique CFC

1

Automaticien-ne CFC

3

 

Logisticien-ne AFP

1

Boulanger-pâtissier AFP

1

 

Logisticien-ne CFC

12

Conducteur-trice de véhicules légers AFP

1

 

Médiamaticien-ne CFC

1

Constructeur-trice métallique CFC

1

 

Polygraphe CFC

1

Cuisinier-ère CFC

30

 

Spécialiste en hôtellerie CFC

4

Cuisinier-ère en diététique CFC

5

 

Spéclialiste en restauration CFC

1

Employé-e de commerce CFC

36

 

Stagiaire 3+1

26

Employé-e de cuisine AFP

4

 

Technologue en dispositifs médicaux CFC

5

Employé-e en restauration AFP

5

 

Technologue en médias CFC

2

 

 

 

 

 

 

 

 

Total général

271

La formation continue et certifiante des collaborateurs·trices du CHUV s’est poursuivie tant bien que mal en 2020 en raison des interruptions liées au COVID-19. Les analyses sont en cours, toutefois l’hypothèse est que le nombre de jours/participants sera réduit d’environ 40-50% pour 2020.

La 3e volée du certificat d’employé·e administratif·ive et d’accueil en milieu hospitalier (CEAA) a pu terminer son cursus et la 4e volée est entrée en formation en septembre. Subventionné par la DGCS et destiné aux personnes en réinsertion, le succès de ce programme est démontré par l’employabilité des personnes certifiées : 65% (17/26) d’entre elles ont été engagées au CHUV au terme de leur formation et, selon les données de la DGCS, la majorité des autres personnes certifiées ne recourent plus au Revenu d’insertion.

Les programmes de spécialisations infirmières en anesthésie et bloc opératoire ont été départagés entre le CHUV et les HUG dans le cadre du projet de mutualisation des offres. Le déroulement de cette première année est satisfaisant pour l’ensemble des parties. Les infirmiers et infirmières en formation spécialisée de soins intensifs, anesthésie ou soins intermédiaires ont été particulièrement bousculés en raison des interruptions successives. La charge mentale importante qu’ils·elles ont dû déployer n’a toutefois pas généré davantage d’arrêt de formation.

Trois ans après l’adoption de la loi sur la santé publique vaudoise qui ouvre la voie légale à ce profil professionnel inédit en Suisse, les cinq premiers infirmiers praticiens spécialisés (IPS) formés à l’Université de Lausanne ont obtenu leur diplôme après deux ans de formation postgrade. Tous les IPS de cette première volée exercent au CHUV dans le domaine ambulatoire et auprès des patients·es atteints·es de maladies chroniques. En décembre, le Conseil d’État vaudois validait également les modifications du Règlement sur l’exercice des professions de la santé incluant les IPS. Le Canton de Vaud étant le premier à légiférer, ce règlement aura valeur de modèle pour d’autres cantons, voire pour la Confédération. La création de ce nouveau profil de professionnels de santé va contribuer à améliorer l’offre en soins à la population, notamment en matière de santé communautaire, de soins ambulatoires et de suivi dans les situations de maladie chronique. Les compétences des IPS leur permettent de prescrire et interpréter des diagnostics, d’effectuer des actes médicaux et de prescrire des médicaments, en partenariat avec un médecin et en se conformant au cadre légal. Le système de santé suisse connaît d’importantes tensions organisationnelles sous l’effet du vieillissement de la population, de l'augmentation des maladies chroniques et des coûts. L’IPS peut contribuer à améliorer l’accès aux soins pour la population et la continuité du suivi dans les situations de maladie chronique.

Les programmes de formations managériales (cadres de proximité et cadres supérieurs) ont aussi dû être adaptés en fonction de la disponibilité restreinte des cadres. Malgré cela, depuis 2015, ce sont plus de 200 cadres supérieurs qui ont suivi le MicroMBA – dont >60% occupent une fonction de médecin-cadre – et près de 300 cadres de proximité formés au Certificat demanagement pour cadres.

Par ailleurs, en partenariat avec ISMAT, un programme d’amélioration de la gestion de l’absentéisme a pu démarrer en 2020. Plus de 150 cadres ont réalisé une formation spécifique. Les bénéfices de cette formation s’exprimeront davantage en 2021, toutefois les données actuelles démontrent une stabilisation des absences entre 2019 et 2020 malgré la situation de pandémie.

Nominations 2020

En 2020, les nouveaux chefs de service sont :

·       Le Prof. Christophe von Garnier, chef du service de pneumologie 

  • Le Prof. Jean-Daniel Chiche, chef du service de médecine intensive adulte 
  • Le Prof. Alban Denys, chef du service de radiodiagnostic et radiologie interventionnelle
  • Le Dr Didier Delessert, chef de service de médecine et psychiatrie pénitentiaires.

Aucun nouveau chef de département n’a été nommé en 2020.

Pour la Direction médicale :

·      Le Prof. Matthias Roth-Kleiner, vice-directeur médical pour les activités cliniques

  • Le Prof. Mauro Oddo, vice-directeur médical à la recherche, formation et innovation.

Pour la Direction des soins :

·      Transfert de Mme Danielle Bouchard en qualité de directrice des soins de département au DCI

  • M. Philippe Thomas nommé Directeur des soins au Département de médecine
  • Mme Caroline Delgrange nommée directrice des sites opératoires

Pour la Direction des ressources humaines :

·       Mme Véronique Dutoit nommée directrice RH de département au DP

·       Mme Stefania Porcelli Directrice RH de département à la LOH

Budget d’Investissement de l’Etat

Travaux et constructions

Le contexte ralenti par la première vague de coronavirus au printemps, qui a nécessité une trentaine de mesures d’adaptation architecturale sur le site de la cité hospitalière, n’a eu que peu d’impact sur les chantiers des projets stratégiques d’envergure. Tous se sont poursuivis, avec quelques semaines de retard sur les calendriers initiaux: la première phase du nouvel Hôpital psychiatrique sur le site de Cery à Prilly s’est achevée en mai, avec la mise en service du premier bâtiment; le gros œuvre de l’Hôpital des enfants a commencé et la refonte complète du bloc opératoire central de la cité hospitalière à Lausanne suit son cours.

L’ensemble des aspects programmatiques du bâtiment dédié à l’ingénierie immunitaire en oncologie, destiné à héberger le troisième Centre mondial de l’Institut Ludwig sur le site de Biopôle à Epalinges, est finalisé ; le chantier démarrera en 2021. La Faculté de biologie et de médecine a saisi l’opportunité de regrouper ses plateformes ; le programme a ainsi été complété par des espaces utiles.

Par ailleurs, le Grand Conseil a accordé en juin un crédit d’investissement de CHF 18'100'000.- pour la modernisation des infrastructures stationnaires de la cité hospitalière, un crédit d’étude de CHF 5’960'000.- destiné à la réhabilitation de l’Hôpital de Beaumont, un crédit d’investissement de CHF 24'240'000.- afin d’agrandir et transformer le garage à ambulances (transports internes et inter-hospitaliers), ainsi qu’un crédit d’étude de CHF 3’890'000.- consacré à la reconstruction du garage des ambulances (urgences).

Les travaux et les études de plusieurs objets décrétés sont en cours:

·       Bloc opératoire central : douze salles standards et 2 salles dimensionnées pour accueillir un équipement lourd sont en cours de réalisation dans le bloc opératoire central, dont la remise de l’ouvrage est prévue pour novembre 2021. La zone nord du bloc, constituée essentiellement de la future salle de réveil, a été mise en service en septembre 2019 et accueille provisoirement les patients·es de l’unité d’observation des urgences (URGO), déplacée jusqu’en mai 2021, en raison du chantier de la transformation des soins intensifs. Une zone de stockage stérile (BH04) est en cours de réalisation sous le bloc opératoire, dans l’enceinte de la stérilisation centrale. Elle sera équipée d’un transstockeur contenant le matériel chirurgical standard. Des volumes ont ainsi été libérés pour l’activité opératoire, dont les futures salles hybrides.

·      Soins intensifs : la première étape de rénovation des soins intensifs est actuellement en cours dans la partie ouest du niveau 05. Le chantier se développe sur une surface de 1'600 m2 et va permettre d’aménager de nouvelles unités dans la continuité de celles existantes, avec la création de 13 nouveaux lits. L’unité d’observation des urgences est également touchée par ces travaux. Après un redimensionnent important opéré en 2018, ce service compte 14 lits regroupés à proximité du secteur ambulatoire des urgences. L’aménagement prévu est dense et prévoit la création de deux boxes d’isolement, de deux boxes sécurisés et de 10 lits répartis en deux espaces.

·      Site de Cery: la réception du premier bâtiment du nouvel hôpital (NH1) s’est déroulée en mai et le transfert des activités en juin. Située sur l’emprise de la 2e étape, l’ancienne clinique libérée par le déménagement a été entièrement démolie. Les terrassements sont terminés et le gros œuvre a pu débuter. Ils dureront jusqu’à fin septembre 2021. Le litige consécutif à l’année de retard prise sur le NH1 en raison de non-conformités d’exécution par l’entreprise totale n’est pas encore résolu.

  • Biopôle : le projet destiné à abriter le troisième Centre mondial de l’Institut Ludwig de recherche sur le cancer (SEC-LICR) et celui du Centre de médecine de précision et d’immunologie/oncologie (IMO) vont consolider le pôle de recherche en regroupant des chercheurs de l’UNIL et du CHUV travaillant dans le domaine de l’oncologie, de l’immunologie fondamentale des tumeurs et de l’immunologie clinique. La plateforme « Virus vector facility », qui est un laboratoire pour la fabrication des vecteurs viraux nécessaires à la production de thérapies cellulaires génétiquement modifiées, sera implantée dans le bâtiment d’immuno-oncologie. Un crédit de construction doit être encore sollicité au 2e semestre 2021 pour les équipements scientifiques communs et les aménagements des plateformes, ainsi que leurs équipements, dans le cadre de la demande d’investissement pour la construction du Centre de médecine de précision et d’immunologie-oncologie.

 

·       Hôpital des enfants : les excavations et travaux spéciaux (pieux sécants et ancrages) sont terminés. Deux grues ont été montées dans l’enceinte de chantier et resteront en place jusqu'à la fin des travaux de gros œuvre et des façades, soit jusqu’en 2022. Une centrale à béton propre au chantier a également été montée. Elle permet de produire sur place l’intégralité du béton nécessaire à la construction de l’édifice. La première pierre de l’Hôpital des enfants a été scellée par la cheffe du Département de la santé et de l’action sociale et le chef du Département des finances et des relations extérieures le 29 octobre.

Par ailleurs, la mise en œuvre des radiers et des murs du parking a débuté, tout comme la construction du nouveau tunnel de liaison entre la Maternité, l’Hôpital orthopédique et le bâtiment hospitalier principal. L'ancien tube souterrain a été maintenu pour permettre la continuité de cette liaison durant les travaux. Mis hors terre par les travaux de terrassement, ce tunnel a été transformé en « pont suspendu » sans que son utilisation quotidienne n’en soit péjorée. Il restera en fonction jusqu'en mai 2021, date à laquelle il sera mis hors service puis démoli, après la mise en service du nouveau tunnel de liaison BH-MAT-HO, actuellement en construction.

En parallèle à ces chantiers stratégiques, 26 projets entre CHF 1 et 8 millions se trouvaient en phase de conception, exécution, travaux ou réception à fin décembre 2020.

Avancement de quelques autres projets du Plan stratégique

Principaux changements et réorganisations de structures

Le Département de psychiatrie (DP) a poursuivi et terminé sa mutation d'une organisation sectorielle (centre, nord et ouest) vers une organisation transversale selon l'âge des populations concernées. Cette réorganisation, nécessaire par un contexte en mutation (accroissement, diversification, filières, etc), permet de maintenir et de renforcer une psychiatrie au service de la population. Ainsi, après la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (SUPEA) début 2019, ce sont les psychiatries adulte et de l'âge avancé qui se sont transversalisées. Le nouveau Service de psychiatrie de l'adulte nord et ouest (SPANO) regroupe lesdites 2 régions. Le Service universitaire de psychiatrie de l’âge avancé (SUPAA) s'étend dorénavant sur les 3 régions centre, nord et ouest. Les gouvernances clinique, académique, administrative et logistique ont aussi été revues et optimisées. Cette réorganisation est effective dans les structures au 1.1.2021.

Le Service d'anesthésiologie a quitté le Département des services de chirurgie et d'anesthésiologie (DSCA) pour rejoindre le Département des centres interdisciplinaires (DCI). Le DCI, en plus de l'Anesthésiologie, regroupe le Bloc opératoire central, le Centre d'endoscopie, la Pharmacie, le Service de médecine intensive adulte, ainsi que le Service des urgences.

Dans la foulée, le Département des services de chirurgie et d'anesthésiologie (DSCA) est devenu le Département de chirurgie (DC). Le DC se recentre ainsi sur le cœur de ses activités : la chirurgie. Outre la transplantation d'organes, le DC couvre les chirurgies septique, thoracique, viscérale, maxillo-faciale et expérimentale, ainsi que l'urologie, l'ORL et médecine dentaire.

Autres projets stratégiques

Création de centres interdisciplinaires en oncologie. Le Centre des tumeurs du cerveau est terminé et a été officialisé. Le Centre des tumeurs tête et cou et le centre des tumeurs foie-pancréas sont en cours de développement.

Autre fait marquant

Nightingale Challenge

L’OMS a déclaré 2020 Année internationale des sages-femmes et du personnel infirmier. Dans ce contexte, le CHUV a relevé le Nightingale Challenge, point d’orgue d’une campagne menée dans près de 90 pays depuis 2018 en faveur du statut des soins infirmiers. Les institutions participantes ont été invitées à proposer tout au long de l’année un programme de développement du leadership professionnel à vingt jeunes soignants·es.

Le programme inédit proposé au CHUV a bénéficié à dix-sept infirmiers·ères et trois sages-femmes de moins de 35 ans. Leur cursus a été conçu par la Direction des soins et réalisé en collaboration avec la Direction des ressources humaines, l’Institut universitaire de formation et de recherche en soins de l’UNIL, l’Ecole hôtelière de Lausanne, la Haute école de santé La Source et les associations professionnelles.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté affirmée de promouvoir les carrières professionnelles dans les professions soignantes et de garantir la relève dans les fonctions managériales. Même interrompue lors des phases les plus critiques de la pandémie, l’expérience a montré toute la pertinence d’un tel programme et sera reconduite dans le futur.

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