Demandeurs/euses d'emploi
Quand on perd son emploi, le budget du ménage en prend un coup
Chacun peut un jour perdre son emploi. Lorsqu’on se retrouve au chômage, on perd instantanément 20 à 30% de son revenu, voire plus pour les hauts salaires, puisque les indemnités sont plafonnées.
Or même des personnes avec un bon revenu de base ne disposent souvent pas d’une marge de manœuvre aussi importante. Avec plusieurs centaines ou milliers de francs en moins à la fin du mois, le piège des dettes peut se refermer rapidement. D’autant plus que les principales charges courantes restent identiques.
Les indépendants se trouvent également souvent en difficulté en cas de faillite ou de cessation d’activité. N’ayant pas droit à des indemnités de chômage, ils doivent demander l’aide sociale en cas de nécessité.
Pour éviter le piège du surendettement, mieux vaut prendre les devants
- S’informer sur ses droits : en cas de baisse importante de revenu, le droit aux subsides à l’assurance-maladie peut être recalculé et les impôts peuvent être adaptés lorsque le chômage est durable.
- En cas de difficulté à payer ses factures, en particulier les acomptes d’impôts ou les primes d’assurance-maladie, prendre rapidement contact avec les créanciers ou les services d’aide et de conseil en matière de budget, plutôt que de renoncer à s’acquitter de ses obligations.
- Eviter la consommation à crédit (achat à crédit, cartes de crédit ou de magasin, petit crédit). Les délais de remboursement sont souvent plus longs que la durée du droit au chômage.