L’apprentissage, porte d’entrée des professions du domaine de la santé

Un technologue en dispositifs médicaux, métier qui s’acquiert par un CFC. SDBB, BERN/IRIS KREBS

Un large panel de formations dans la santé sont accessibles directement après l’école obligatoire, via un apprentissage.

Une dizaine de métiers sont accessibles aujourd’hui directement après l’école obligatoire, par le biais d’un apprentissage en trois ou quatre ans. C’est le cas d’assistant ou assistante médicale, assistant ou assistante en pharmacie, assistant ou assistante en soins et santé communautaire, laborantin ou laborantine, opticien ou opticienne, ou encore orthopédiste.

Des professions moins connues, ayant pour certaines fait leur apparition ces dernières années, visent à répondre à l’évolution des besoins de la société. La formation de cuisinier ou cuisinière en diététique, par exemple, peut s’acquérir en une année, après un premier CFC en cuisine. Les assistants et assistantes en promotion de l’activité physique et de la santé sont quant à eux actifs dans les centres de remise en forme, pour accompagner et conseiller les clients, tandis que les acousticiens et acousticiennes en systèmes auditifs réalisent des évaluations techniques pour déterminer la perte d’audition de leur clientèle et proposer des solutions adaptées. Les technologues en dispositifs médicaux évoluent dans un service de stérilisation ou chez des fabricants spécialisés. Ces professionnels gèrent les appareils et équipements médicaux, utilisés notamment dans les opérations chirurgicales, les préparent pour le lavage, la désinfection et la stérilisation, les contrôlent et les entretiennent.

Accès aux formations supérieures

Outre l’avantage de donner directement accès au marché du travail, ces formations professionnelles initiales permettent également de se présenter aux procédures d’admission des écoles supérieures (ES) et des Hautes Écoles spécialisées (HES) dans le domaine de la santé. Les écoles supérieures proposent notamment des formations pour les professions d’ambulancier et ambulancière, orthoptiste, podologue ou encore hygiéniste dentaire. Ces cursus s’effectuent généralement en trois ans, parfois deux, et nécessitent en principe la réalisation de stages préalables. Moyennant une maturité professionnelle, les formations de niveau HES débouchent, quant à elles, sur des métiers tels que physiothérapeute, infirmier ou infirmière, ostéopathe, ergothérapeute ou encore sage-femme.

À certaines conditions, les cursus universitaires du secteur de la santé sont également accessibles après une formation professionnelle initiale. Ils comprennent notamment les nombreuses spécialisations de la médecine, mais également les formations menant aux professions de chiropraticien et chiropraticienne, pharmacien et pharmacienne, logopédiste ou encore professionnel en activités physiques adaptées.

Un domaine vaste et varié

Le domaine de la santé offre des perspectives aussi nombreuses que variées: traitement médical ou thérapeutique, assistance technique, soutien et accompagnement, recherche, administration et accueil, information et prévention ou encore fabrication et vente de matériel auxiliaire. Il comprend ainsi les professions des soins, les professions médicales, paramédicales, médico-techniques ou encore thérapeutiques. Tous ces métiers contribuent d’une manière ou d’une autre à assurer et préserver la santé de la population et à améliorer sa qualité de vie. Les professionnels font preuve d’un savoir- faire technique pointu et, lorsqu’ils ou elles travaillent en relation directe avec les patients, d’un savoir-être indispensable pour une prise en charge et un accompagnement adaptés.

 

Zoé Schneider

Office cantonal d’orientation scolaire et professionnelle - Vaud

Publié dans le 24 heures du 10 mars 2022

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