Pavillon I

Les sols d'un luxueux appartement

La découverte, à raz les champs
Fragment de la mosaïque du triclinium ouest restauré, avant repose.

En 1863, trois pavements sont mis au jour, puis oubliés, avant d’être redécouverts en 1925.
Exposé aux intempéries deux hivers durant, en plein champ, cet ensemble symétrique est partiellement recouvert par un pavillon construit en 1927.

Mosaïque du triclinium est
Les trois quarts du tessellatum de cette mosaïque fouillée en 1987 par l’Institut d’Archéologie et des Sciences de l’Antiquité de l’Université de Lausanne étaient détruits. Le motif a été restitué grâce aux empreintes des tesselles dans le lit de pose. En attendant une future mise en valeur, la mosaïque a été remblayée et protégée par un abri. Seule une bande de sa bordure ouest est visible dans le pavillon, contre le mur est.

Mosaïque dite à feuilles de laurier
Dès 1927, les lacunes occasionnées par les arbres sont restituées à l’aide de tesselles d’origine et modernes.
Les opérations de restauration de 1998-1999, réalisée in situ, consolident les vestiges et apportent essentiellement des améliorations visuelles et de compréhension du contexte architectural.

Mosaïque du triclinium ouest
Comme pour la restauration de la mosaïque "à feuilles de laurier" réalisée à la même époque, les parties manquantes de ce pavement ont été comblés à l’aide de tesselles modernes. Les saignées qu’elles dessinent suggèrent clairement des dégâts causés par les labours.
Lors de la restauration de 1998-1999, l’état de conservation catastrophique de cette mosaïque a nécessité sa dépose. Elle est suivie d’une repose sur un nouveau support (structure alvéolée en aluminium, laminée avec une résine époxyde et du tissu de fibres de verre), lui-même posé sur une couche de sable et de gravier fin, sans vide sanitaire. Une possible mise en valeur future de cette mosaïque dans un nouvel espace a influencé ce choix de présentation léger, réversible, et facilement adaptable.

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