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Pavillon IV

Le chef d'œuvre de la villa

Consolidation des tesselles à l'esther-silice.
Dépôts de surface et anciennes restaurations.
Mise en valeur des murs.

Mosaïque dite des Divinités
Découverte en 1862, la mosaïque des Divinités est l’une des plus petites du site (4,2 x 4,6 m), mais c’est sans doute la plus précieuse, en raison de la qualité exceptionnelle de son exécution.
En décembre de la même année, le pavillon qui la protège encore aujourd’hui est construit. Les restaurations se succèdent au fil des ans: comblement des lacunes, cirage, encaustiquage. D. Doret choisit de ne pas toucher aux figures et de compléter simplement les parties figuratives manquantes avec des tesselles blanches.
Plus d’un siècle après sa mise au jour, une intervention de conservation globale est indispensable. A la fin des années 1990, le constat est sans appel: accumulation de dépôts, vernis étanches et efflorescences corrodent la surface de la mosaïque, de moins en moins lisible.
En 2001 commence donc la conservation et la mise en valeur in situ. Un travail de nettoyage général précède les opérations de consolidation et de rejointoyage. Une partie des travaux s’attache aux comblements de lacunes et les restitutions en tesselles effectués lors de restaurations antérieures. Selon leur qualité, ces anciennes restaurations ont été soit maintenues et restaurées comme les parties originelles, soit remplacées par un mortier neutre. Les murs qui entourent la mosaïque sont également mis en valeur, afin d'évoquer la pièce qu'elle orne.

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