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Les murs sous les céréales

© Archéologie cantonale et Avec le temps Sàrl
Maçonneries du mithraeum (sanctuaire dédié au dieu oriental Mithra) de la villa gallo-romaine d’Orbe-Boscéaz. © D. Weidmann

C’est durant la période sèche (juillet-août), peu avant les récoltes, que des murs enfouis peuvent apparaître. Ils jouent le rôle d’un drainage c’est pourquoi les céréales y sont moins denses et arrivent plus vite à maturité avec des tiges plus courtes. En lumière diffuse, les murs se dessinent dans le blé, les plants hauts projetant une ombre sur les plans les plus courts.

Les sols en béton sous la luzerne

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Les sols bétonnés du petit établissement rural gallo-romain sur la commune de Gressy sont bien visibles à l’angle supérieur droit du bâtiment. © P. Nagy

Le phénomène se produit en période sèche estivale, fin août - début septembre. Les empierrements bétonnés romains, situés à faible profondeur, assèchent le terrain et causent le jaunissement de l’herbe ou de la luzerne. Les vestiges se signalent par une différence de coloration due à une végétation plus sèche.

Les fosses et fossés sous la luzerne

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Fossé comblé qui entourait le « Vieux-château » de Cottens. © F. Francillon

Le phénomène apparaît en période estivale très sèche, fin août – début septembre. L’herbe sèche partout, sauf au-dessus des tranchées de fondation, dont le comblement, plus meuble que les couches environnantes, retient mieux l’humidité. Certaines tranchées d’implantation de murs se signalent par une différence de coloration.

Les maçonneries et l’agriculture

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Canal d’Entreroches, commune d’Orny. © F. Francillon

En automne et en hiver, le labourage profond à la charrue arrache le sommet des murs et amène à la surface des pierres, ainsi que du mortier de chaux. Les structures en maçonnerie sont ainsi visibles en surface. Elles se signalent par des traînées de mortier et de cailloux arrachés par la charrue.

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