Le système de santé sera-t-il impacté en cas de pénurie d’électricité?
Selon l’étude menée pendant l’été par le département de la santé et de l'action sociale (DSAS), le système de santé ne sera pas impacté dans les phases d’économies d’énergie et de restriction.
En cas de contingentement, les gros consommateurs d’électricité, dont les hôpitaux font partie, seront touchés. L’analyse menée par le DSAS avec ses partenaires montre qu’ils ne peuvent pas diminuer leur consommation au-delà de 5% sans diminution des prestations. Si un effort supérieur est exigé, des prestations seront donc réduites. A terme, l’offre dans certains soins pourrait être limitée et certaines opérations électives repoussées. Les autres acteurs du système devraient selon ces mêmes analyses pouvoir fonctionner avec jusqu’à 10% d’économie d’énergie sans baisse notable des prestations.
En cas de délestage, les hôpitaux ont des génératrices et peuvent assurer les prestations vitales. Les horaires seront certainement impactés, comme le reste de l’organisation interne des établissements, mais sans effet sur la sécurité et la prise en charge des patients en situation d’urgence. L’organisation interne des EMS serait également touchée.
Au niveau du système de santé, quel est l’impact des mesures sur le réseau de soins du canton (hors hôpitaux publics), donc sur les cliniques privées, soins à domicile, EMS, pharmacies, laboratoires)?
Le Département de la santé et l'action sociale (DSAS), en étroite collaboration avec les faitières des EMS et des soins à domiciles, et particulièrement avec les réseaux de santé, est en train de préparer toutes les institutions et services pour assurer leur fonctionnement en cas de pénurie. Des mesures d’urgence sont identifiées sur le plan organisationnel, surtout pour que ces institutions puissent faire face en cas de délestage. L'objectif prioritaire est de garantir la sécurité et la santé des personnes hébergées en institution et des personnes vulnérables qui vivent à domicile.
Les institutions ont reçu des informations pour se préparer en amont – elles sont accompagnées dans ce processus de préparation par les quatre réseaux de santé et par le Canton.
Pour ce qui est des personnes vulnérables qui vivent à domicile, le même travail de préparation est en cours, avec prioritairement la ligue pulmonaire vaudoise. Une analyse d’impact sur les personnes qui dépendent de l’électricité pour leurs soins à domicile (soit quelque 13 000 cas dans le Canton) a été faite et des solutions sont en train d’être mises sur pied en fonction des différents niveaux de criticité des profils de ces personnes vulnérables. Les personnes concernées, suivies par la ligue pulmonaire vaudoise, seront informées en temps voulu par cette dernière.
Quelles sont les mesures envisagées?
Dans une situation de pénurie d'électricité ou de gaz, la Confédération peut décider d'un certain nombre de mesures pour limiter les conséquences sur la population et ses activités.
Réduction volontaire de la consommation d'énergie
C'est la situation - niveau 1 d'alerte - qui a prévalu pendant l'hiver 2022/2023.
Si ces appels ne suffisent pas, la Confédération peut recourir à des mesures de gestion réglementée mises au point préalablement en vue de canaliser la consommation et l'approvisionnement en électricité (niveaux 2 à 4 d'alerte).
Restrictions et interdictions d'usage
Les restrictions et interdictions d'usage concernent autant l'électricité que le gaz. Elles portent principalement sur des utilisations de l'énergie pour le confort et donc non-essentielles.
Pourquoi ces mesures d’économie sont-elles prises?
Les mesures prévues visent à piloter soit la demande, soit l’offre d’électricité. Selon la situation, elles sont déployées soit individuellement, soit en combinaison avec d’autres mesures, et ont pour but d’assurer un approvisionnement en électricité à un niveau réduit. Plus généralement, il s’agit de préserver la cohésion économique et sociale du pays.
Toutefois, il convient de rappeler que la cote d'alerte n'a pour l'instant qu'atteint le niveau 1 invitant à une réduction volontaire de la consommation d'électricité et de gaz.
Est-ce que des mesures contraignantes ou des interdictions seront imposées à la population?
Dans le secteur du gaz, si les mesures volontaires d'économie et la commutation des installations bicombustibles ne sont pas suffisantes, des restrictions et interdictions d'utilisation pourraient être imposées. Le chauffage des bâtiments non occupés, des piscines privées ou des saunas pourrait être interdit. La température de chauffage des bâtiments publics et administratifs pourrait également être limitée à 19°C ; en cas de nécessité cette mesure toucherait également les logements.
En ce qui concerne l'électricité, diverses restrictions et interdictions d'utilisation sont également envisagées ; elles pourraient concerner les escalators, les éclairages publicitaires, les saunas, jacuzzis et piscines, etc.
Tous les secteurs de la société sont concernés par ces mesures. Les secteurs fournissant des prestations essentielles sont secourus pour pouvoir les assurer, éventuellement de façon dégradée ou restreinte.
Les bâtiments équipés de panneaux solaires sont-ils aussi concernés par les mesures d’économie d’énergie?
Oui, les panneaux solaires seront malheureusement inutiles et coupés en cas de délestage - sauf s’ils sont équipés de batteries et d’un système de coupure permettant de fonctionner de manière autonome (hors réseau), ce qui est rare.
La production photovoltaïque est-elle rémunérée lors d’une pénurie d’électricité?
En principe, la production d’énergie électrique au moyen d’installations de production décentralisées continue d’être rémunérée comme à l’ordinaire, sous réserve de dispositions contraires édictées par le Conseil fédéral en cas de crise.
Les mesures de gestion réglementée s’appliquent-elles également aux "exploitants d’installations de production d’électricité privées" telles que les équipements photovoltaïques (consommation propre)?
Les mesures de gestion réglementée s’appliquent à tous les consommateurs finaux qui sont raccordés directement ou indirectement au réseau électrique public. L’énergie produite par ces installations contribue à surmonter une éventuelle situation de pénurie.
Quelles sont les modalités et autres subventions pour installer des panneaux photovoltaïques?
L’énergie solaire représente aujourd'hui une infime partie de l'énergie produite en Suisse, mais son potentiel de développement reste très intéressant à moyen-long terme.
Dans le canton de Vaud, le rayonnement solaire est d’environ 1200 kWh/m2 dans la majorité des régions avec une différence de 10 à 20% entre les meilleurs et moins bons endroits. Une part non négligeable d’électricité et de chaleur utilisées sur le territoire vaudois pourrait donc être couverte par des technologies solaires, thermiques ou photovoltaïques. Or, depuis quelques années, ces technologies sont bien plus matures qu’à leur apparition et les acteurs concernés sont organisés en véritable branche professionnelle qui s’appuie sur une solide expérience. Les produits ont gagné en qualité, s’intègrent toujours mieux aux bâtiments et sont devenus nettement plus rentables.
Plus d'informations
Quelles sont les mesures envisagées pour les écoles et autres établissements de formation?
L’impact de la fermeture des écoles durant le COVID sur l’enseignement et sur la santé des élèves a démontré l’importance de pouvoir garder les écoles et autres établissements de formation ouverts le plus longtemps possible.
La collecte et le traitement des déchets seront-t-ils assurés?
La collecte et le traitement des déchets n’ont pas été identifiés comme des secteurs vitaux en cas de pénurie d’électricité. Cette prestation sera toutefois garantie durant le contingentement.
La phase de délestage impliquerait un volume de déchets moindre et un service minimal de collecte pourrait être assuré si les véhicules peuvent être approvisionnés en carburant et que le personnel est en mesure de se rendre sur son lieu de travail.
Comment se préparer?
Pour se préparer du point de vue énergétique, il faut suivre les recommandations des autorités et économiser l’énergie avec des gestes simples au quotidien, comme éteindre les lumières quand on quitte une pièce, baisser le chauffage d’un degré, ne pas laisser les appareils électriques en mode veille, ne pas ouvrir les fenêtres en imposte, etc. Vous trouverez plus de conseils et informations sur: stop-gaspillage.ch
De manière plus générale, la population peut se préparer à une situation d'urgence en suivant les consignes ci-dessous et en établissant un plan d'urgence (disponible sur alert.swiss):
- Constituer suffisamment de réserves d’eau et de nourriture.
- Prendre des dispositions pour être en mesure de vous occuper temporairement de proches nécessitant des soins.
- Prévoir une réserve de médicaments et articles d’hygiène pour une semaine.
- Au moyen d’une radio à piles ou d’un autoradio, recevoir des informations importantes des autorités, aussi en cas de panne de courant.
- Des bougies, des lampes de poche et un réchaud de camping (+ piles et cartouches de gaz) permettront d’avoir de la lumière en cas de panne de courant et de réchauffer de la nourriture.
- Faire des réserves de bois, briquettes ou pellets.
- Avoir toujours un minimum d’argent en espèces chez vous. En cas de panne de courant, les distributeurs d’argent et les moyens de paiement électroniques pourraient ne plus fonctionner.
Réserves de secours
- Au moins 9 l d’eau par personne (suffit pour 3 ou 4 jours)
- Bouillon, poivre, sel
- Saucisses sèches, viande séchée
- Fruits secs et fruits à coque
- Plats préparés, soupes et sauces instantanées
- Conserves (viande, poisson, légumes, fruits)
- Jus de fruits et de légumes
- Café, cacao, thé
- Riz ou pâtes
- Fromages à pâte dure
- Lait condensé, lait UHT
- Huile ou matière grasse
- Nourriture spéciale pour nourrisson
- Sucre, confitures, miel, chocolat
- Biscottes, pain croustillant
- Nourriture pour animaux
- Trousse de secours (pansements, gants à usage unique, masques)
- Médicaments personnels
Par quels canaux la population est-elle informée de la pénurie d’électricité et des mesures de gestion réglementée prises pour y remédier?
La population est informée dans les médias et par leurs communes, ainsi qu’aux travers de conférences de presse et autres communications officielles des autorités, tant cantonales que fédérales.
En outre, des informations complémentaires sont disponibles sur les sites web officiels et diffusées par différents canaux (AlertSwiss, Twitter, etc.). Si le Conseil fédéral ordonne des mesures de gestion réglementée, il informe le grand public des décisions prises (comme cela a été le cas lors de la pandémie de coronavirus).
En cas de délestage - coupure planifiée de l'approvisionnement en électricité - la communication sera faite par les gestionnaires des réseaux (Romande Energie ou services industriels des villes, notamment).
Faut-il prévoir d’avoir de l’argent cash à la maison?
Pour les phases allant jusqu’au contingentement, les systèmes de paiement électroniques dans les commerces resteront en principe fonctionnels. Les citoyens n’auront donc pas besoin de conserver du cash. Si l’on devait en arriver à la phase du délestage avec des coupures d’électricité de quatre heures ou plus, il serait en revanche prudent de prévoir un minimum d’argent liquide pour effectuer des achats de première nécessité pour un à deux jours.
Quelles sont les solutions alternatives à l’utilisation d’une génératrice basée sur les énergies fossiles pour se préparer au risque de pénurie?
Il est bon de réfléchir à la diminution et à la limitation de ses besoins énergétiques chez soi, d’autant plus en période de crise énergétique. Par exemple, prioriser des appareils électriques dont on a vraiment besoin, et éteindre ceux dont on peut se passer pour limiter sa consommation. La campagne lancée par la Confédération propose des mesures concrètes pour les ménages.
Des solutions alternatives pérennes et respectueuses de l’environnement existent, telles que l’installation de panneaux solaires photovoltaïques. Ces installations, associées à une batterie de stockage par exemple, permettent de convertir l’énergie solaire en électricité pour une utilisation immédiate chez soi.
De plus, une installation solaire apporte de nombreux bénéfices tels que :
- Une utilisation à long terme.
- Une production continue d’électricité tout au long de l’année, (rendement moins important l’hiver).
- Une source d’énergie gratuite et non dépendante des prix de l’énergie fossile.
- Une plus-value financière au niveau de la valeur du bien immobilier.
- Une diminution de ses factures d’électricité.
- La possibilité d’obtenir des subventions financières fédérales.
- La possibilité d’obtenir des déductions fiscales.
- Des démarches d’autorisation de construire simplifiées et minimales (une simple annonce d’installation suffit dans la majorité des cas).
Est-ce que l’installation d’une génératrice est pertinente en cas de coupure de courant?
Dans la grande majorité des cas, notamment du fait de leurs faibles rendements, ce genre d’installation ne permettra pas de subvenir à l’entièreté des besoins électriques du bâtiment relié. De plus leur encombrement volumique élevé, leur coût non négligeable et la disponibilité de carburant (en cas d’alimentation fossile) sont à considérer. Il convient de rappeler qu’une telle installation ne permet pas de faire fonctionner d’autres services externes utilisés au quotidien, tels que la réception de la radio et de la télévision, des lignes téléphoniques filaires ou cellulaires, ainsi que la réception internet (WIFI ou réseau mobile) qui seront indisponibles pendant les potentielles périodes de coupures.
Qu’est-ce qu’une mesure de contingentement?
Un contingentement est un rationnement de l’énergie (électricité ou gaz). Par ordonnance, la Confédération impose alors à certains usagers de diminuer leur consommation par rapport au même mois de l’année précédente.
Qu’est-ce qu’un délestage?
Pour l’électricité, le délestage consiste à interrompre successivement la fourniture électrique dans des zones géographiques, par exemple pendant 4h, puis de rétablir le courant pendant 8h, et ainsi de suite.
Le délestage n’est pas prévu pour le gaz.
Qu’est-ce qu’un black-out?
La panne d’approvisionnement électrique - «black-out» - se définit comme l’interruption brutale de l’alimentation en énergie électrique. La panne d’électricité est imprévisible et soudaine, suite notamment à un accident (un arbre qui tombe et endommage une ligne électrique par exemple).
On parle de black-out lorsque cette panne intervient à grande échelle et que des régions entières ne sont plus alimentées en électricité.
Qu’est-ce que l’OSTRAL?
C’est l’Organisation pour l’approvisionnement en électricité en cas de crise.
La Confédération est tributaire des compétences du secteur privé pour mettre en œuvre les mesures préparées en matière de gestion réglementée dans le secteur de l’électricité. Elle a donc confié cette tâche d’exécution à l’Association des entreprises électriques suisses (AES), plus exactement à l’Organisation pour l’approvisionnement en électricité en cas de crise (OSTRAL), qui a été fondée par l’AES.
Qu’est-ce qu’une pénurie d’électricité et de gaz?
La pénurie d’électricité ou de gaz se définit comme un manque d’énergie disponible pour satisfaire la demande.
Qu’est-ce qu’un kWh?
Le kWh est une unité de quantité d’énergie. Kilo-Watt-heure (kWh) signifie « 1000 watts pendant une heure ». C’est, par exemple, l’énergie électrique consommée par dix vieilles ampoules de 100 W allumées pendant une heure. Ou celle de 20 ampoules LED de 10 W qui produiront autant de lumière – mais pendant 5 heures.
En Suisse, le coût du kWh d’électricité s’échelonne entre 10 et 40 centimes suivant la région où l’on vit et le tarif choisi (tarif de nuit, courant vert, etc.). En 2023, ces tarifs vont augmenter sensiblement en raison de la situation énergétique actuelle.
Le kWh est aussi utilisé pour d’autres formes d’énergie que l’électricité. Par exemple, un litre de mazout ou 1m3 de gaz naturel représentent 10kWh, un kilo de bois, 4 kWh.
Quelle est la consommation moyenne d’un ménage par an?
En Suisse, la consommation d’électricité d’un ménage affiche entre 4'000 et 5'000 kWh par an en moyenne. Toutefois cette consommation dépend de la taille et du type de logement (appartement ou maison individuelle), du nombre de personnes du ménage et des équipements électriques. Alors que 1'600 kWh suffisent pour un appartement de deux pièces, une villa de 5 pièces avec un chauffage électrique consomme jusqu’à 25'000 kWh.
Situer sa consommation d’électricité – energie-environnement.ch
Qu’est-ce qu’on alimente avec l’électricité et le gaz?
Le gaz (15.4%) et l’électricité (26.3%) représentent 41.7% de toute l’énergie consommée en Suisse.
En Suisse, l’électricité est utilisée principalement par les ménages (pour se chauffer, cuisiner, laver, s’éclairer, communiquer, loisirs, etc.), les services, l’industrie et les transports. Elle est indispensable dans presque tous les secteurs d’activité.
Le gaz est utilisé principalement pour le chauffage des ménages, l’industrie (fours industriels, industrie chimique, manufactures, etc.) et le chauffage des bâtiments de service.
D’où proviennent l’électricité et le gaz que nous utilisons dans le canton de Vaud et en Suisse?
Le réseau suisse d’électricité est complétement interconnecté et l’électricité circule en permanence entre les différentes régions du pays ; durant le semestre d’été, l’électricité consommée dans le canton de Vaud provient principalement de Suisse. Durant le semestre d’hiver, une part plus importante (de l’ordre de 20% à 25% de la consommation) est importée des pays voisins, car les barrages hydroélectriques produisent moins d’électricité et la consommation augmente.
La Suisse importe la totalité du gaz naturel qu’elle consomme. La consommation durant le semestre d’hiver est sept fois plus importante que durant le semestre d’été. Pour la Suisse (en moyenne), la provenance des importations de gaz avant la guerre en Ukraine était la suivante :
- Russie : 43 %
- Norvège : 22 %
- UE : 19 %
- Autres : 16 %
Pour le canton de Vaud, approvisionné par la société Gaznat, la situation était la suivante :
- Norvège : 39.3 %
- Russie : 31.5 %
- UE : 12.8 %
- Autres : 16.4 %
Qui est responsable d’assurer l’approvisionnement en électricité et en gaz du pays?
Les entreprises électriques et gazières sont responsables de l’approvisionnement. Si ces dernières ne sont plus en mesure de faire face à une situation de pénurie par leurs propres moyens, l’État intervient.
Combien d’électricité et de gaz faut-il économiser pour éviter la pénurie?
Le Conseil fédéral a décidé de fixer un objectif volontaire de 15% de réduction de la consommation de gaz pendant le semestre d’hiver (d’octobre 2022 à fin mars 2023).
En cas de pénurie avérée, la confédération ordonne la mise en œuvre d’un train de mesure en 4 phases (électricité, gaz), de la moins contraignante à la plus impactante pour la population et l’économie.
Pourquoi pourrions-nous manquer d’électricité et de gaz?
En ce qui concerne l’électricité, la Suisse est en hiver généralement dépendante des importations en provenance de France et d’Allemagne, plus particulièrement à la fin de l’hiver au fur et à mesure que les lacs de barrages se vident. Or tant la France (en raison d’un certain nombre de centrales nucléaires à l’arrêt) que l’Allemagne (en raison des incertitudes sur les livraisons de gaz russe qui alimentent leurs centrales de production électrique) pourraient ne plus pouvoir exporter d’électricité quand la demande serait la plus forte dans notre pays.
Quant au gaz, en raison du conflit en Ukraine, les livraisons de gaz depuis la Russie (un des principaux fournisseurs de gaz pour l’Europe) sont devenues aléatoires et très imprévisibles.
Si le risque d'une pénurie pour l'hiver 22/23 s'est éloigné, la situation reste tendue et incertaine pour l'hiver 23/24 voire les prochains.
