Flash statistique

Satistique Vaud

Retour des touristes étrangers attendu cet été

Dans son dernier courrier Numerus, Statistique Vaud analyse l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le secteur hôtelier vaudois. La saison estivale qui débute devrait être propice à un retour à la normale. Si la crise sanitaire a modifié nos habitudes de voyage, elle a également renforcé le secteur de la parahôtellerie, créant notamment un nouvel engouement pour les vacances au camping. Dans un deuxième article, Numerus revient sur la hausse des décès observée en 2020.

Selon les prévisions conjoncturelles publiées en mai, la fréquentation de la prochaine saison estivale devrait amorcer un retour à la normale en Suisse. Alors que le tourisme intérieur resterait légèrement supérieur à la situation d’avant crise, les flux touristiques en provenance d’Europe devraient poursuivre leur reprise.

L’effondrement des nuitées qu’a connu le canton en 2020 a été d’une telle ampleur qu’il faut remonter à la Seconde Guerre mondiale pour trouver une situation aussi défavorable. Entre 2019 et 2021, la fréquentation hôtelière a reculé de 30 % dans le canton de Vaud (-874 000 nuitées). Si la région lausannoise a vu le nombre de ses nuitées chuter le plus fortement en 2021 (-39 %), la région « Yverdon-Vallée de Joux-Avenches-Moudon » a profité d’une hausse de fréquentation (+9 %) en comparaison avec son niveau d’avant crise.

Le secteur de la parahôtellerie a été nettement moins impacté par la pandémie que l’hôtellerie. Contraints en partie de passer leurs vacances au pays, les Suisses ont privilégié des conditions d’hébergement qui limitent les risques d’infection et répondent à leur besoin de liberté, créant notamment un nouvel engouement pour les vacances au camping.

Hausse de 20% des décès en 2020, retour à la normale en 2021

Dans un deuxième article, Statistique Vaud analyse le nombre de décès mesuré en 2020 en lien avec la pandémie de Covid-19. Par rapport à la moyenne 2015-2019, une hausse de 20% (+1107 décès pour un total de 6700) est enregistrée, traduisant ainsi une surmortalité inédite, observée notamment au printemps et à l’automne. En 2021, le nombre de décès revient dans la fourchette des valeurs observées ces dernières années jusqu’en novembre, avec cependant une petite hausse en décembre.