Le Ministère public a rendu un avis de prochaine clôture dans l’affaire de la famille ayant sauté du balcon de son appartement le 24 mars 2022. L’instruction pénale conclut au suicide collectif prémédité d’une famille vivant en autarcie, suivant des préceptes survivalistes, complotistes et religieux. Le jeune survivant est remis de ses blessures et pris en charge par les autorités vaudoises.
Courant octobre 2022, des ossements humains ont été découverts sur la commune de Villeneuve. Les recherches et investigations n’ont pas permis d’identifier la victime. La police lance un appel à témoin.
Vendredi 24 février 2023, peu avant 17h00, un individu a menacé les employés de la Banque Raiffeisen de Renens. Il s’est fait remettre une somme d’argent avant de prendre la fuite à pied. Les recherches et investigations se poursuivent afin de l’interpeller. La police cantonale lance un appel à témoin et diffuse des photos de l’auteur.
Le Procureur général Eric Cottier a adressé hier au Tribunal fédéral deux recours contre des décisions de la Chambre des recours pénale du Tribunal cantonal. Selon le Parquet, c’est à tort que l’instance cantonale a considéré comme nulles des condamnations ne mentionnant pas la véritable identité de prévenus qui avaient refusé de s’identifier. Le Ministère public estime que les décisions attaquées favorisent d’une manière contraire à la loi, en leur accordant une certaine forme d’impunité, ceux qui, en abusant de leurs droits, ont refusé de donner leur identité, tandis que ceux qui ont assumé leurs actes en s’identifiant ont été sanctionnés.
L’auteur d’abord anonyme, puis identifié, de procédés ayant annoncé faussement que l’eau bue par plusieurs milliers de Vaudois, prétendument polluée par les entreprises du Groupe ORLATTI sur le site de Bioley-Orjulaz, était impropre à la consommation, a été condamné par le Ministère public à une peine de 150 jours-amende avec sursis. Cette sanction réprime aussi la calomnie ayant consisté à alléguer publiquement d’une part une pollution dont l’inexistence a été démontrée, et d’autre part que la Conseillère d'Etat Jacqueline DE QUATTRO et ses services taisaient volontairement la prétendue pollution et ses conséquences, dans le but de favoriser intentionnellement le groupe ORLLATI.