Un paquet de mesures transitoires urgentes placées sous le slogan « Qui frappe part ! » avait été mis en place en 2015 par le Conseil d’Etat. Le projet de la LOVD consolide ces mesures grâce un renforcement du mécanisme des expulsions des auteur·e·s du domicile conjugal dans le but de mieux protéger les victimes.
Il introduit également des entretiens socio-éducatifs obligatoires pour les auteur·e·s dans le but de limiter la récidive. Le projet de loi prévoit par ailleurs la possibilité pour le juge d’astreindre l’auteur·e de violence ayant été expulsé·e à porter un bracelet électronique, sous réserve de la modification légale du droit fédéral actuellement à l’étude à Berne.