Le Conseil d’Etat a désigné Yvan Rytz en qualité de secrétaire général du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES). Il succède à Jean-François Croset, qui a fait valoir son droit à la retraite. Actuel délégué cantonal au Plan climat vaudois, Yvan Rytz prendra ses nouvelles fonctions au 1er août 2022. Le Conseil d’Etat a également nommé Gaëlle Lapique en tant que collaboratrice personnelle de Vassilis Venizelos, conseiller d’Etat responsable du DJES.
Le Département de l’environnement et de la sécurité met en place plusieurs mesures, sous la forme d’une feuille de route, afin de mieux prendre en compte les besoins des différentes parties prenantes en vue de la réalisation de parcs éoliens sur le territoire cantonal.
Le Plan climat vaudois, adopté il y a deux ans, se déploie à une cadence soutenue. Afin de poursuivre son action, il propose un nouveau train de mesures pour développer les espaces verts en ville, avec pour objectif de renforcer la qualité du paysage et de la nature dans le bâti, et de lutter contre les îlots de chaleur.
Réduire le transfert de produits phytosanitaires dans le cours d’eau, tel était l’objectif du projet Boiron qui se conclut sur des résultats probants, 18 ans après son lancement. Le projet pilote, cofinancé par la Confédération et l’État de Vaud, a réuni un grand nombre d’acteurs, parmi lesquels de nombreux exploitants agricoles, les communes du bassin versant du cours d’eau ainsi que deux offices fédéraux. Il aura contribué d’une part à l’amélioration de la qualité des eaux de la rivière et, d’autre part, confirmé l’efficacité de mesures agricoles ciblées.
Pierre angulaire de la transition écologique, multifonctionnelles, intégrées à l’économie circulaire et locale: c’est la vision des forêts vaudoises portée par la Politique forestière 2040 adoptée par le Conseil d’Etat. Présenté aujourd’hui par le Département de l’environnement et de la sécurité (DES), ce document détaille les objectifs et les mesures retenues pour répondre aux nombreux défis que les forêts sont appelées à relever, notamment en matière d’approvisionnement en ressources bas-carbone, de réservoirs de biodiversité et de bien-être de la population.
Le Conseil d’Etat autorise le Département de l’environnement et de la sécurité à mettre en consultation une modification de la loi pénale vaudoise. Il s’agit d’adapter les dispositions cantonales concernant la répression de la mendicité à la jurisprudence de janvier 2021 de la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH). Les principes de proportionnalité et de protection du passant, tels que précisés par la Cour, guident cette révision de la loi. Ainsi seule la mendicité intrusive ou agressive et dans certains lieux serait interdite. En outre, le Conseil d’Etat propose de renforcer les amendes contre l’exploitation de la mendicité.
Dans le but de favoriser la cohabitation entre les activités pastorales et la présence des grands carnivores sur le territoire cantonal, le Conseil d’Etat a adopté un arrêté qui ouvre la voie au financement de mesures de protection des troupeaux adaptées aux besoins des éleveurs. Ces mesures comprennent l’engagement de personnel pour la surveillance nocturne ou l’installation de parcs sécurisés, ainsi que le recours à des chiens de protection. Avec la création du Groupe stratégique loup, le Canton instaure également un nouvel organe de suivi du loup et de soutien aux éleveurs réunissant les services en charge de l’agriculture et de l’environnement.
Le Conseil d’Etat donne son accord de principe à l’installation d’une école de police sur la place d’armes de Moudon. Il a ainsi chargé le Département de l’environnement et de la sécurité (DES) d’en approfondir la faisabilité, après une première étude démontrant la compatibilité du site avec une école de police. Parallèlement, la convention liant les cantons partenaires à la Confédération pour le site de Savatan doit être prolongée. Enfin, les travaux pour la création d’une école de police romande multisites se poursuivent sur le plan intercantonal.
Le Conseil d’Etat a adopté l’analyse des risques actualisée dans le domaine de la protection de la population. Cette étude a pour objectif de mieux connaître les dangers et de réduire, dans la mesure du possible leur occurrence et leur impact. La dernière analyse datant de 2008, une actualisation était nécessaire. Trois des cinq principaux dangers identifiés dans le nouveau rapport sont liés aux changements climatiques et également les épidémies et pandémies, ainsi que la panne d’électricité.
Les infractions au Code pénal sont restées stables avec une légère augmentation de 2% par rapport à 2020. Les escroqueries ont augmenté de 27%, les cyber-escroqueries représentant une part conséquente de ces infractions. Les extorsions et le chantage ont connu un essor encore plus important de 36%, avec des modes opératoires à composante cyber aussi fortement représentés (env. 79%). Les brigandages ont connu une diminution de 8%,tout comme les violences domestiques avec 3% en moins d’infractions constatées.