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Départ de feu et agression dans une cellule à la prison de la Croisée à Orbe

Mardi en fin d'après-midi à la prison de la Croisée à Orbe, un détenu a tenté de bouter le feu à un matelas dans la cellule qu'il partage avec un autre homme. Le personnel pénitentiaire est intervenu rapidement pour éteindre le sinistre et secourir les deux personnes. Durant ces opérations, le détenu a volontairement projeté de l'eau bouillante dans la direction des sauveteurs, brûlant un agent de détention sur le haut du corps. Les autres sont légèrement blessés. Une instruction pénale est ouverte par le procureur de service.

Mardi 3 décembre 2013, vers 17h00, une alarme feu s'est déclenchée à la prison de la Croisée, à Orbe. Trois minutes après, quatre collaborateurs de l'établissement sont intervenus, ouvrant rapidement la porte de la cellule. Les gardiens ont constaté qu'un matelas ignifuge se consumait en dégageant de la fumée. Alors qu'ils portaient secours aux détenus, celui qui avait mis le feu les a agressés en projetant de l'eau bouillante. Le personnel a immédiatement éteint le début de sinistre au moyen de la lance incendie et extrait les deux hommes, qui ont été pris en charge par le piquet médical de l'établissement. Légèrement incommodé par la fumée, l'auteur a été transporté au CHUV à Lausanne en ambulance. Il s'agit d'un ressortissant algérien âgé de 28 ans, connu pour brigandage.

Lors de cette intervention, un agent de détention a été blessé sur le haut du corps, y compris sur le visage, par la projection d'eau bouillante. Il souffre notamment de brûlures au premier et au deuxième degré et a été emmené à l'hôpital de Saint-Loup pour y subir des soins. Cet employé ne pourra reprendre son activité professionnelle avant plusieurs jours. Ses collègues sont plus légèrement touchés, ne nécessitant pas d'hospitalisation.

Le procureur de service a été renseigné et a ouvert une instruction pénale contre l'auteur de l'agression. Les enquêteurs de la Police de sûreté poursuivent leurs investigations afin de déterminer précisément les faits et la manière dont les détenus ont tenté de bouter le feu au matelas. Elles sont conduites par les inspecteurs de la région judiciaire Nord et de l'identité judiciaire de la Police de sûreté.

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