«Nous devons briser le silence»

Plus de 150 professionnels de la santé, du social et du domaine de la violence domestique ont participé à la journée annuelle du réseau vaudois de lutte contre la violence domestique. Cette journée, organisée par le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes et le Département de la santé et de l’action sociale, a porté sur le thème de la violence au sein du couple âgé.

Dans son allocution, la cheffe du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS), Rebecca Ruiz, a rappelé l’importance du phénomène de la violence domestique: «Il s’agit d’une réalité, qui concerne toutes les classes sociales, toutes les origines, et tous les âges.  Il est nécessaire d’agir, de renforcer les actions de lutte contre ce fléau, en particulier les mesures pour répondre aux besoins de protection et d’orientation des femmes victimes de violence. Pour cela, nous devons unir les forces de tous les acteurs concernés, qu’ils soient privés ou publics. Ensemble, nous devons briser le silence qui entoure encore trop souvent, et trop longtemps, les victimes de violence domestique.»

Rebecca Ruiz a également présenté l’engagement de son département :

  • le soutien financier du Centre MalleyPrairie qui protège et héberge des femmes victimes de violence et leurs enfants,
  • le développement de nouvelles prestations pour désengorger le système actuel: l’ouverture d’un nouveau foyer de femmes avec une dizaine de places à Morges,
  • le soutien financier du Centre Prévention de l’Ale qui accompagne des auteurs de violence expulsés par la police et contraints de suivre des entretiens socio-éducatifs,
  • le déploiement de mesures de prévention au travers de l’aide et des conseils aux couples qui traversent des difficultés.

 

Phénomène invisible

La violence chez les personnes âgées existe, mais c’est encore un phénomène invisible. Selon Joëlle de Claparède, responsable du dossier  Lutte contre les violences au sein de la Direction générale de la cohésion sociale du DSAS, il ressort d’études internationales qu’il s’agit d’une réalité souvent sous-estimée. «Elle risque de prendre encore davantage d’importance au vu de l’évolution démographique», souligne-t-elle.

 

Plus d’informations sur la journée annuelle du réseau vaudois de lutte contre la violence domestique

Lien vers la page Internet du Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes

 

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