Depuis l’entrée en vigueur de la Loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal, RS 832.10) le 1er janvier 1996, les cantons sont tenus, en vertu de l’article 39 LAMal, d’établir une planification hospitalière qui couvre les besoins en soins hospitaliers de la population et, à partir de cette planification, de publier une liste cantonale des établissements hospitaliers habilités à facturer à l’assurance obligatoire des soins pour chaque mission .
Sous l’appellation « Couleurs de la mort », le DSAS et ses partenaires ouvrent un débat citoyen dans le domaine de la fin de vie. Le projet est partie intégrante de la politique vieillir 2030 menée par le DSAS en vue de façonner une politique publique adaptée aux attentes de la population et aux réalités démographiques. Il mobilise les professionnels, les politiques comme le grand public dans le but de promouvoir une démarche d’innovation sociale, participative et co-construite, à long terme et à l’échelle du canton.
Dans un contexte très dynamique et évolutif aussi bien à l’échelle du canton que du pays, la culture qualité est aujourd’hui dans l’ADN de tous les projets du DSAS, qu’il s’agisse du volet santé ou social.
L’Etat de Vaud propose une politique volontariste dans le domaine de la prévention des maladies, de la promotion de la santé et de lutte contre les addictions. Trois fonds sont disponibles pour soutenir des projets pilotes et des actions.
Le monitorage statistique du système de santé permet de produire une information fiable et de qualité, essentielle pour analyser, évaluer, planifier et appuyer les prises de décision. En effet, le système de santé doit faire face à des enjeux importants et nouveaux, tels que l’évolution démographique, la transition épidémiologique, l’évolution technologique, la croissance des coûts, voire la gestion d’une crise sanitaire majeure.
La Direction générale de la santé s’est dotée d’une stratégie santé numérique. Elle permet aux citoyens et patients de jouer un rôle accru dans leur propre santé, bien-être et soins et facilite le partage de renseignements entre les institutions et les professionnels de la santé. Ainsi, le dossier électronique du patient est un élément central du développement de la santé numérique. Sa mise en œuvre est gérée par l’Association inter-cantonale CARA.
L’organisation cantonale des soins préhospitaliers et du transport des patients en urgence découle de la loi du 29 mai 1985 sur la santé publique. Placé sous l’autorité du Département de la santé et des affaires sociales et de la Direction générale de la santé, le dispositif s’appuie sur la centrale d’appels sanitaires urgents 144, des services d’ambulances, une médicalisation préhospitalière (SMUR, hélicoptère médicalisé, médecins Remu), des volontaires non professionnels et des bénévoles formés à la réanimation. Le 16 décembre 2021, le Conseil d’Etat a soumis au Grand Conseil une modification de la loi sur la santé publique qui propose une réorganisation des soins préhospitaliers et du transport des patients. Cette réorganisation met l’accent sur la proximité des services d’urgence pour les habitants du canton, où qu’ils vivent, et pérennise l’existence des intervenants rapides, améliorant ainsi la couverture sanitaire. Toutes les ambulances du dispositif seraient en outre soumises aux mêmes règles.
Le moustique tigre fait partie des espèces envahissantes non indigènes susceptibles de s’installer dans le canton. Venu du sud, l’insecte est déjà présent dans les pays voisins. En Suisse, il est installé au Tessin et a été récemment identifié en Suisse romande à Monthey et à Genève. Son installation est favorisée par les activités humaines, son adaptabilité écologique marquée et le changement climatique.
Depuis septembre 2018, la DGS s’engage pour augmenter les chances de survie des victimes d’un accident cardio-respiratoire, ou ACR, au travers du projet First Responders. Dans le canton de Vaud, chaque jour, 2 personnes sont victimes d’un ACR nécessitant une réanimation immédiate par des secouristes professionnels ou non. Selon les connaissances actuelles, à chaque minute qui s’écoule après le début d’un ACR, les chances de survie du patient diminuent d’environ 10%. Actuellement, seule 1 personne sur 20 survit.
Le canton de Vaud souhaite renforcer les soins et l’accompagnement des patients sur leur lieu de vie. Le projet de réponse à l'urgence communautaire se réalisera par étapes, en tenant compte des spécificités de chaque région.