Le COVID-19 a eu un impact majeur sur la santé mentale des enfants et des jeunes. La pandémie, et certaines mesures prises pour contrer sa propagation ont accentué les difficultés pesant déjà sur certains d’entre eux et accru les difficultés rencontrées par les familles les plus vulnérables dont les enfants ont parfois été exposés à de multiples pressions et à de la violence. Ce bilan inquiétant pour les jeunes a été dressé par un groupe de travail conjoint des départements de la formation de la jeunesse et de la culture (DFJC) et de la santé et de l’action sociale (DSAS). Ces conclusions ont conforté la détermination des deux conseillères d'Etat, Cesla Amarelle et Rebecca Ruiz, de renforcer fortement les prestations à tous les niveaux, de la prévention jusqu’à la prise en charge médicale avec un plan d’action en 15 mesures pour environ 5 millions de francs.
Le corps enseignant et les élèves de l’école obligatoire pourront enlever le masque pendant les cours dès lundi 4 octobre 2021. Pas de changement au postobligatoire jusqu’au 10 novembre. Il n’y aura plus de quarantaine de classes, seuls les élèves testés positifs seront soumis à l’isolement. Les gestes barrières et l’aération des classes restent essentiels et doivent être encore et toujours rappelés et strictement appliqués. Pour accompagner cette démarche, 1300 capteurs de CO2 sont en cours de distribution dans les lieux de formation vaudois. La tenue des camps de ski est encouragée dans le strict respect de ces mesures sanitaires. Enfin, la vaccination proposée aux écoles professionnelles et aux gymnases continue et a déjà permis d’administrer la première dose à 2283 personnes supplémentaires.
Les séjours linguistiques sont avant tout l’occasion d’apprendre une langue étrangère, mais ils ont encore bien davantage à offrir: les enfants et les jeunes, au même titre que les adultes, développent leurs compétences sociales et acquièrent un savoir précieux pour leur vie professionnelle. Pour cette raison, les cantons de Zurich et de Vaud entendent soutenir les activités d’échange et de mobilité pendant la scolarité, et ont signé une déclaration commune en ce sens.
Le Département de la formation, de la jeunesse et de la Culture (DFJC) et l’Office du Médecin cantonal du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) ont décidé de prolonger les mesures en vigueur depuis la rentrée. Le port du masque reste obligatoire à l’intérieur des lieux de formation pour les professionnelles et professionnels de l’éducation, les élèves du secondaire I et du secondaire II jusqu’au 1er octobre 2021. A noter qu’au vu des retours du terrain et des chiffres des cas positifs dans les écoles, le port du masque à l’extérieur n’est plus requis pour l’enseignement obligatoire.
Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) se réjouit de la rentrée de ses 129’300 élèves et 13’600 enseignantes et enseignants lundi 23 août prochain. Si la situation sanitaire requiert des mesures de prudence, les chantiers de l’école avancent et, chaque année, les progrès s’intensifient. Avec la généralisation de l’éducation numérique au primaire, un cadre général d’évaluation revu et plus équilibré, les établissements de formation qui travaillent sur leur concept d’école plus inclusive et déjà près de 950 places d’apprentissages créées sur l’objectif de 1000, l’école vaudoise se dote d’outils pour faire face aux défis actuels de notre société.
La situation épidémiologique est extrêmement rassurante en Suisse. Suite aux décisions du Conseil fédéral du 23 juin 2021, la base légale fédérale qui fonde l’obligation de porter le masque pour les professionnels et les élèves de plus de 12 ans est abrogée. La base légale cantonale liée à cette ordonnance fédérale est de ce fait caduque. Le port masque n’est plus exigé dès lundi 28 juin dans les établissements de l’enseignement obligatoire et postobligatoire.
En août 2020, le DFJC s’est doté d’un « Plan d’action pour la consolidation de la loi sur l’enseignement obligatoire (LEO) » qui fait partie des quatre chantiers prioritaires du Département (avec le Concept 360°, l’éducation numérique et la valorisation de la formation professionnelle). Ce Plan réaffirme que l’évaluation doit avant tout être mise au service de l’enseignement, du temps d’apprentissage des élèves et de leur parcours scolaire. C’est dans ce but qu’une vaste consultation auprès des conférences des maîtres et des principaux partenaires de l’école a été initiée. À l’issue de celle-ci, le Conseil d’Etat a adopté une révision des articles 84, 85 et 87 du règlement d’application de la loi sur l’enseignement obligatoire (RLEO).
La présidente du Grand Conseil Sonya Butera et la Présidente du Conseil d’État Nuria Gorrite ont toutes les deux accueilli l’une des classes ayant remporté le premier prix ex æquo du concours de novembre dernier. Les élèves ont visité les lieux où siègent les plus hautes autorités politiques du canton. En rencontrant ces deux classes, les présidentes ont souhaité féliciter les élèves pour leur travail et rappeler l’importance qu’accordent le Grand Conseil et le Conseil d’État à encourager toutes et tous à construire leur avenir en fonction de leurs aspirations, indépendamment des stéréotypes de genre.
Chaque élève doit pouvoir se sentir en sécurité, s’instruire et s’épanouir dans un climat serein dans tous les lieux de formation vaudois. Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) dévoile un plan d’action pour lutter contre les violences homophobes et transphobes dans l’ensemble de ses établissements de l’école obligatoire et postobligatoire. En réponse aux demandes du terrain, en cohérence avec les grands chantiers du Département sur le climat scolaire, l’égalité des chances et l’école à visée inclusive, ces mesures visent à protéger les élèves LGBTIQ et à réduire les risques pour leur santé psychique et physique ainsi que pour leur parcours scolaire. Les jeunes personnes qui ne s’identifient pas comme hétérosexuelles ont jusqu’à cinq fois plus de risque d’être la cible de harcèlement-intimidation entre élèves et sont entre deux et cinq fois plus à risque de faire une tentative de suicide que leurs camarades.
Chaque élève doit pouvoir accomplir son parcours scolaire dans un climat serein. Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) poursuit sa lutte contre le harcèlement-intimidation entre élèves en s’appuyant sur la méthode de la préoccupation partagée (MPP). Les bénéfices de cette pratique harmonisée et moderne profitent déjà à une très large majorité des lieux de formation du canton.