Prévention interdisciplinaire de toutes les formes de radicalisation

Le DFJC participe à la plateforme cantonale « Prévention de la radicalisation » avec deux représentants : la déléguée à la protection du climat scolaire et le responsable de l’unité de pilotage de la prévention au sein de la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ). C’est, pour eux, l’occasion d’aborder des situations d’élèves et d’étudiant·e·s qui seraient impliqué·e·s dans un processus de radicalisation. 

Les signalements à la plateforme s’effectuent par différents canaux : police, justice, directions des établissements scolaires et de formation, DGEJ, hotline, etc. Au contact quotidien avec les enfants et les jeunes en formation, les enseignant·e·s et les professionnel·le·s impliqué·e·s dans l’école et la formation ont un rôle à jouer dans la détection de jeunes qui pourraient être impliqué·e·s dans un processus de radicalisation. 

La plateforme, dans son groupe opérationnel, analyse les situations de manière interdisciplinaire. Elle peut mandater Rhizome pour mener des suivis individuels. Cette association constitue un pôle de compétences sur les questions religieuses et idéologiques. Elle offre un service confidentiel d’informations, de conseils et d’accompagnement sur les questions religieuses et idéologiques.

Le dispositif mis en place par le Conseil d’État – un objectif de son programme de législature 2017-2022 - a pour but le maintien d’un lien avec les personnes impliquées dans des processus de radicalisation vers des idéologies menant à la violence. Il est envisagé comme un moyen de prévenir la rupture familiale, scolaire ou de formation professionnelle.

L’expression de l’extrémisme violent ne se limite pas uniquement au djihadisme. Les actions violentes de groupes radicalisés de droite comme de gauche sont en augmentation, selon le Service de renseignement de la Confédération.

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