Votre identité

Détail objet

Auteur

Yvan Pahud

Date du dépôt

22.09.2020

Département pilote

-

Département en appui

-

Identifiant

20_RES_4

Commission

-

Délais réponse du CE

-

Dernière décision du GC

Retirée, 29.09.2020

Texte déposé

La semaine passée, un binational Turc/Suisse a mortellement poignardé un homme en pleine rue à Morges afin de se venger de l’Etat suisse. L’homme semblait connu du Ministère public pour ses liens avec l’islamisme extrémiste. Cet acte à caractère terroriste rappelle celui du mois de juin dernier où un pylône à haute tension a été saboté à Gland, probablement par des écoterroristes.

 

 

Le crime gratuit de Morges, qui relève à proprement parler de la justice pénale, serait lié au terrorisme islamique et met en relief une réalité peu réjouissante. En effet, notre canton a été le principal fournisseur de djihadistes, en comparaison intercantonale, pour le djihad en Syrie et en Irak. Devrions-nous voir dans le crime de Morges, non pas l’acte isolé d’un déséquilibré mais plutôt le symptôme d’un vrai malaise qui menace la sécurité des Vaudoises et des Vaudois ?

 

Selon le Rapport final de juin 2019 de l’Université des sciences appliquées de Zurich sur l’évolution de la radicalisation islamiste, Seule fait exception la région lémanique : 31,5 % des individus de la base de données y sont domiciliés, un ratio pratiquement deux fois plus élevé que dans les autres grandes régions.[1]

 

 

 

 

 

La décision du tribunal de police de Lausanne a-t-elle encouragé l’écoterrorisme ?

Depuis janvier 2019, au nom de « l’urgence climatique », les autorités politiques de notre canton ont toléré la désobéissance civile dans nos rues, ils ont toléré que les élèves puissent sécher les cours pour ces motifs politiques, ils ont toléré que notre police soit mise au défi. Par voie de conséquence, en janvier 2020, le tribunal de police de Lausanne a relaxé les militants écologiques qui avaient illégalement occupé une banque à Lausanne.

 

Or, l’impunité engendre une escalade des excès qui peut mener à un acte criminel. C’est d’ailleurs peut-être ce qui s’est passé en juin dernier à Gland quand un pylône électrique à haute tension a été saboté et détruit. Pour l’heure, il semble que la piste écoterrorisme soit privilégiée. Il ne fait malheureusement aucun doute que pour certains fanatiques écologiques, la désobéissance civile dans les rues ou l’occupation illégale mais impunie des banques ne suffisent plus.

 

 

Afin de prévenir de nouveaux actes criminels, notre parlement, en tant que pouvoir législatif et représentant du peuple demande au Conseil d’Etat d’appliquer la loi et d’envoyer un message clair et sans équivoque aux autorités politiques, judiciaires et à notre population afin que l’impunité ne soit plus tolérée dans notre canton.

 

[1]Source : www.zhaw.ch/storage/hochschule/medien/news/rapport-final-radicalisation-djihadiste.pdf, page 14

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
29.09.2020
22.09.2020

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Céline BauxUDC
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Philippe DucommunUDC
Dylan KarlenUDC
Philippe LinigerUDC
Julien CuérelUDC
Nicolas GlauserUDC
Jean-Luc CholletUDC
Maurice TrebouxUDC
Yann GlayreUDC
Sacha SoldiniUDC
Pierre-André PernoudUDC
Philippe JobinUDC
Denis RubattelUDC
Werner RiesenUDC
Nicolas BolayUDC
Fabien DeillonUDC
Pierre-Alain FavrodUDC
Jean-Marc SordetUDC
Aliette Rey-MarionUDC
Jean-François ThuillardUDC
José DurusselUDC
Sylvain FreymondUDC
Cédric WeissertUDC

Partager la page