Détail objet

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Texte déposé

La Maison de l’Elysée, qui abritait jusqu’à peu le Musée de l’Elysée, est l’un des joyaux architecturaux vaudois – tant par la maison elle-même (construite par l’architecte Fraisse entre 1780 et 1783) que par les jardins qui l’entourent. Implantés sur la campagne du Petit-Ouchy qui était historiquement dédiée à la vigne, ils ont accueilli notamment des représentations théâtrales organisées en 1807 par Madame de Staël. Et accueillent aujourd’hui de nombreux arbres centenaires, des essences diversifiées et – peu le savent – une grotte dans sa partie Nord-ouest, utilisée au 19^ème siècle pour stocker de la glace afin de confectionner des sorbets rafraîchissants au cœur de l’été.  

Mais ce qui caractérise surtout cette Maison et ses jardins, c’est la vue incroyable sur les Alpes qu’ils offrent. Et qui frappe toute personne entrant dans ces jardins par le petit portail d’entrée. Un plongeon unique dans ce panorama extraordinaire et cette vision enchanteresse.

Pourtant, à de trop nombreuses reprises, ce panorama et cette vision sont bloqués et limités par la présence de véhicules automobiles parqués sur le terrain directement aux côtés de la Maison de l’Elysée. Réduisant ce joyau de vue à néant et obligeant les visiteuses et visiteurs à contourner ces véhicules pour enfin apercevoir correctement le lac et les Alpes, sans son point de vue si beau impliquant la Maison de l’Elysée. Ceci alors que des places de parc officielles sont nombreuses à moins d’une minute du parc, et les modes d’accessibilité alternatifs nombreux. Une présence de véhicules automobiles et un panorama coupé qui , très souvent, correspondent exactement aux séances de travail organisées par le Conseil d’Etat dans cette propriété.

En conséquence, le Conseil d’Etat peut-il indiquer quelles règles et quels principes s’appliquent au parcage de véhicules automobiles sur le terrain de la Maison de l’Elysée, y compris à ses propres membres et à leurs collaboratrices et collaborateurs ?