Détail objet

Auteur

Yannick Maury

Date du dépôt

13.09.2022

Département pilote

DEF

Département en appui

-

Identifiant

22_QUE_35

Commission

-

Délais réponse du CE

13.10.2022

Dernière décision du GC

-

Texte déposé

L’article 8 du règlement sur les taxes d’immatriculation, d’inscription aux cours et aux examens perçues par l’Université de Lausanne (RTI-UL) fixe à CHF 200.- la surtaxe pour une inscription tardive.

 

Pour rappel, et comme précisé dans les directives de la direction de l’Unil, des candidatures tardives peuvent être acceptées si les conditions d’admission sont remplies et si le retard est justifié par un cas de force majeur et accepté par la direction.

 

À titre comparatif, les frais pour une inscription tardive à l’Université de Genève se montent à CHF 150.-, alors que le coût de la vie dans ce canton est réputé encore plus élevé que le nôtre.

 

Pour une partie des étudiantes et étudiants de notre canton, poursuivre des études à l’Université relève parfois du sacrifice financier et chaque dépense supplémentaire peut potentiellement fragiliser un budget serré. D’autant plus dans des situations de cas de force majeur, lors desquelles l’étudiante ou l’étudiante n’a pu confirmer qu’au dernier moment son projet universitaire.

 

La FAE, qui représente les étudiantes et étudiants du campus lausannois, s’est plusieurs fois étonnée du montant de la surtaxe, sans que cela ne permette un abaissement de ladite taxe. La fédération a également relevé le caractère humainement pesant de devoir, pour certaines personnes travaillant au service des inscriptions de l’Unil, ponctionner des étudiantes et étudiants en situation de précarité.

 

Dès lors, j’ai l’honneur de poser au Conseil d’État la question suivante :

 

Qu’est-ce qui justifie le montant actuel (CHF 200.-) de la surtaxe liée aux inscriptions tardives à l’Unil et serait-il, le cas échéant, envisageable de le baisser ?

 

Par avance, je remercie le Conseil d’État pour sa réponse

Documents

LienTitre
  22_QUE_35-Texte déposéIntervention parlementaire

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