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Détail objet

Auteur

Monique Ryf

Date du dépôt

17.01.2023

Département pilote

DEF

Département en appui

-

Identifiant

23_POS_1

Commission

-

Délais réponse du CE

17.01.2024

Dernière décision du GC

-

Texte déposé

Postulat Monique Ryf et consorts au nom de la Commission de gestion (COGES) suite au refus de la seconde réponse présentée dans le cadre du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) - Des solutions pour davantage de places de stage

 

Dans le cadre de son rapport pour l’année 2021, la COGES s’est interrogée sur le manque de place de stage dans le canton. Ce manque péjore la formation des étudiant-e-s et impacte fortement certains domaines comme le social. Il y a pénurie et urgence dans certains métiers.

 

Le Conseil d’État a répondu à la Commission de gestion. Néanmoins, celle-ci, suivie par le Grand Conseil, a considéré que les deux réponses apportées étaient insuffisantes. La première réponse était trop axée sur le domaine de la santé. À la décharge du Conseil d’État, l’observation était insérée sous la partie Haute école de santé Vaud (HESAV), mais la demande se voulait clairement plus large. La seconde réponse englobait effectivement d’autres champs que la santé, mais elle ne donnait pas suffisamment de détails sur les mesures concrètes envisagées pour répondre au manque de places de stage. Plusieurs métiers connaissent actuellement des pénuries de personnel formé alors que l’obtention des diplômes est très souvent liée non seulement au succès des examens, mais aussi à la réussite des stages. Enfin, les exigences d’encadrement des stagiaires peuvent freiner le mouvement et retenir certaines institutions, déjà en manque de personnel, à faire des démarches pour motiver leurs équipes à suivre la formation de praticiennes-formatrices et praticiens- formateurs (Prafo).

 

Dans sa seconde réponse, le Conseil d’État indique vouloir renforcer les contacts avec les milieux professionnels afin d’augmenter les places de stage en milieux professionnels, et vouloir explorer d’autres pistes pour ouvrir de nouveaux secteurs comme celui des soins à domicile, par exemple. Si définir des mesures est pertinent, leur mise en place nécessite toutefois du temps avant d’en voir les effets escomptés. Or, dans certains domaines il y a urgence.  Il est donc temps d’agir avec célérité.

 

Ce postulat demande de dresser un état des lieux et de lister les mesures concrètes pour remédier à la pénurie de places de stages. Un exemple d’une mesure concrète serait de lier les subventions à la mise à disposition de places de stage. En conséquence, la COGES réitère sa demande au Conseil d’État en le priant de renseigner le Grand Conseil sur les mesures qu’il entend prendre afin d’offrir davantage de places de stage, et d’indiquer un calendrier de mise en œuvre desdites mesures.

Conclusion

Prise en considération immédiate

Documents

LienTitre
  23_POS_1-Texte déposéIntervention parlementaire

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
François CardinauxPLR
Jacques-André HauryV'L
Nicole RapinPLR
Oriane SarrasinSOC
Céline MisiegoEP
Jean-Marc UdriotPLR
Circé Barbezat-FuchsV'L
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Maurice NeyroudPLR
Céline BauxUDC
Nathalie JaccardVER

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