Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 24 novembre 2020, point 21 de l'ordre du jour

Texte déposé

La deuxième vague de la COVID-19 est très virulente, ce qui a amené notre Conseil d' Etat à prendre des mesures très fortes.

 

Ma question se concentre sur les aides à notre économie, qui se voient impactées par des décisions sans préparation et anticipation de la Protection Civile Vaudoise.

 

La mobilisation de forces de la Protection Civile a été mise en place depuis le 4 novembre 2020.

 

Le choix des personnes convoquées s'est fait de manière aléatoire, sans aucune distinction pour les personnes qui sont actives et indispensables dans le cercle économique auquel elles appartiennent, alors qu'aujourd'hui, plusieurs secteurs sont à l'arrêt forcé (par exemple, la restauration, l'hôtellerie, etc.).

 

Les questions que j'ai l'honneur de poser :

Pour quelle raison les responsables de la Protection Civile Vaudoises n'ont pas organisé, par anticipation, des listes de personnes mobilisables, en fonction de leur profession et au vu d'une deuxième vague de la COVID-19 annoncée ?

Pouvons-nous encore changer les choses rapidement ?

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Patrick SimoninPLR
Olivier PetermannPLR
Jean-Marc GentonPLR
Julien CuérelUDC
Cédric WeissertUDC
Josephine Byrne GarelliPLR
Carole SchelkerPLR
Maurice TrebouxUDC
Jean-Daniel CarrardPLR
François CardinauxPLR
Anne-Lise RimePLR
Jérôme ChristenLIBRE
Nicolas GlauserUDC
Guy GaudardPLR
Marion WahlenPLR
Alain BovayPLR
Claude-Alain GebhardV'L
Graziella SchallerV'L
Chantal Weidmann YennyPLR
Sergei AschwandenPLR
Gilles MeystrePLR
Catherine LabouchèrePLR
Didier LohriVER
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Nicolas BolayUDC
Florence Bettschart-NarbelPLR
Daniel DeveleyPLR
Jean-Rémy ChevalleyPLR

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Pierre-André Romanens (PLR) —

Mon interpellation a pour but d’amener des correctifs à la procédure de mobilisation de la Protection civile (PC), en tout cas pendant cette période particulière de pandémie. En effet, l’engagement, certes indispensable, des forces de la PC ne doit pas pénaliser les entreprises, en particulier les petites structures. En effet, lorsqu’une entreprise ou un bureau de 3 ou 4 personnes se voit retirer une force, cela peut rapidement être son effondrement, quand un maillon de la chaîne manque, cela devient très compliqué. La PC devrait y être attentif. Ainsi, je pose les questions suivantes :

  • Pour quelle raison les responsables de la Protection Civile vaudoises n'ont-elles pas organisé, par anticipation, des listes de personnes mobilisables, en fonction de leur profession et au vu d'une deuxième vague de la COVID-19 annoncée ?

  • Pouvons-nous encore changer les choses rapidement ?

Ces mesures me paraissent assez simples, puisque nous savions pertinemment que si la deuxième vague se présentait, des secteurs seraient touchés de plein fouet, en particulier la restauration et l’hôtellerie, secteurs dans lesquels il faut peut-être aller chercher ces forces. Cela serait plus opportun que de les retirer aux endroits où existe encore une activité économique. Il me paraît indispensable de réfléchir à ceci, et si possible de changer les choses. Si la pandémie continue encore pendant quelques mois et que les forces de la PC sont encore mobilisées, il serait judicieux de regarder avec les employeurs et les employés comment cela se passe, et ne pas infliger une pénalité supplémentaire superflue. Enfin, je souhaite remercier toutes les personnes engagées à la PC, parce qu’elles le sont dans des situations très difficiles, souvent dans des hôpitaux.

Mme Sonya Butera (SOC) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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