Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 2 novembre 2021, point 2.21 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le 2 novembre 2021, la police cantonale a lancé un appel au calme, suite à des rumeurs concernant le nombre croissant de femmes droguées à la seringue et au GHB dans les boissons, dans des clubs lausannois, le week-end du 30- 31 octobre.

 

Alors que l’augmentation des cas d’agressions à la seringue inquiète les autorités au Royaume-Uni, confrontées à une hausse de témoignages de jeunes femmes qui dénoncent de telles agressions dans des bars ou boîtes de nuit et que les témoignages se multiplient, que la police britannique a reçu de nombreux rapports impliquant des piqûres. Plus de 163’000 personnes ont ainsi signé une pétition demandant au gouvernement de rendre obligatoire la fouille minutieuse des clients à l’entrée des boîtes de nuit.


La police cantonale vaudoise, elle, dit qu’aucun élément ne leur permet de confirmer cette rumeur.

 

Sachant combien il est difficile pour des victimes de dénoncer ce type d’agressions, ce n’est certainement pas sur le manque d’indications que la police devrait agir pour prendre des mesures afin de prévenir ces agressions.

 

Au lieu de relativiser le manque d’annonce de victimes, la police devrait annoncer quelles sont les mesures qu’elle a prises afin de prévenir ces agressions, et pour punir les auteurs.

 

Question orale :

 

Face aux rumeurs de forte augmentation de femmes droguées à la seringue et au GHB dans les clubs lausannois, la police cantonale prend-elle au sérieux ces rumeurs, sans attendre que des victimes déposent plainte, et quelles mesures a-t-elle prises afin de prévenir et punir de telles agressions ?

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