Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 1er février 2022, point 2.15 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le canton s’est doté de moyens de renforcer le plan climatique et le volet forestier y occupe une place de choix. Si nous voulons être efficace à l’avenir, il faut aussi disposer de personnel formé, compétent afin de mettre en pratique, par l’action dans le terrain, la volonté politique exprimée dans le plan climat et aussi dans la nouvelle politique forestière vaudoise, actuellement en consultation.

Malgré le fait que les professionnels aient trouvé un premier accord sur une convention collective de travail, force est de constater que les tarifs horaires restent inférieurs aux autres secteurs. En effet les salaires prévus sont plus bas qu’un manœuvre sans certification dans le secteur secondaire et bien sûr, il est inutile de tenter une comparaison avec le secteur tertiaire.

Il est facile de tirer la sonnette d’alarme sur la diminution du nombre de places d’apprentissage de forestier bûcheron dans le canton de Vaud et du nombre de contrats signés malgré les efforts faits par la branche dès 2003 et s’essoufflant actuellement.

Ce métier est pénible et dangereux et nécessite un niveau de responsabilité individuel et collectif important pour exécuter leur métier. D’ailleurs, il est impossible de s’enquérir d’une main d’œuvre non qualifiée dans ce métier, tellement les exigences de sécurité sont élevées.

Si certes l’association faîtière tente de trouver des solutions pour améliorer le quotidien des hommes de terrain et surtout donner une perspective d’avenir aux jeunes épris de nature, sans l’occuper illicitement, mais malheureusement à des prix de formation post-apprentissage exorbitants pour les jeunes. C’est ainsi que j’ai l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’Etat :

Est-il envisageable que le Conseil d’Etat propose, dans son plan climatique, d’y incorporer un complément administratif et financier à la formation professionnelle en demandant une 4ème année de formation initiale de forestier bûcheron avec des spécialisations dans les secteurs de :

 

  1. Utilisation des engins forestiers destinés à la mécanisation forestière
  2. Sylviculture proche de la nature adaptée aux enjeux de la multifonctionnalité forestière par ses 4 fonctions (accueil, nature, production, protection) et des défis de la conservation des forêts dans le domaine par exemple des plantes envahissantes et des risques sanitaires.
  3. Faciliter la formation continue de courte durée du personnel forestier en soutenant financièrement, les employeurs, lorsque ses employés se forment dans les nouvelles perspectives d’acquisition de compétences forestières.

 

En remerciant le Conseil d’Etat de sa réponse.

 

 

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