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Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 24 novembre 2020, point 2.7 de l'ordre du jour

Texte déposé

Plusieurs études montrent que le temps de trajet entre le domicile et le travail augmente de nos jours. Il est pourtant important que la population prenne, si possible, les transports publics pour faire ses trajets. Pour cela, beaucoup de mesures sont mises en place. Les transports publics sont par exemple largement subventionnés de manière à pouvoir être une alternative concurrentielle à la voiture. Par contre, dans de trop nombreux lieux, la desserte fine manque encore cruellement. Le vélo, électrique ou non, reste un moyen intéressant pour pallier ce manque. Il est de notre devoir d’encourager cette multimodalité.

 

Mais qui veut prendre son vélo dans un transport public, devra s’acquitter d’un billet demi-tarifs pour le trajet ou d’un abonnement spécial pour ce dernier, à moins qu’il démonte partiellement son vélo et le mette dans une fourre. Ces démarches rendent l’utilisation d’un vélo comme moyens de transport pour la desserte fine très peu pratique.

Alors que lorsque vous partez en vacances, vous pouvez prendre votre valise avec vous, quelle que soit la taille de cette dernière. Vous pourrez même prendre vos skis ou snowboards sans problèmes. Tout cela gratuitement.

 

De plus, un vélo peut être refusé par manque de place, dans certains transports publics, tel que le m2 à Lausanne. On se retrouve donc avec une personne ayant payé pour elle et son vélo, mais ne pouvant prendre son moyen de transport.

 

Plusieurs entreprises de transport ont été contactées et aucune n’a pu nous fournir des statistiques claires sur la fréquentation ou sur le montant que le transport de vélo représentait. Il n’est donc pas possible de mesurer le manque à gagner qu’engendrerait la gratuité des vélos dans les transports publics pour les entreprises concernées. Au mieux, les CFF nous ont expliqué que cela coûtait plus que ça ne rapportait. Autant diminuer la bureaucratie.

 

De nombreuses solutions existent pour transporter des vélos facilement en transport public. Pour les trams, des rames spéciales existent. Pour les bus, des porte-vélos à placer à l’avant des bus sont faciles à installer. L’avantage étant que le conducteur voit le cycliste manipuler son vélo devant lui.

 

Le présent postulat invite donc le Conseil d’Etat à étudier la possibilité de rendre accessible en tout temps et sans frais de transport les vélos dans les véhicules de transport public, ceci afin de promouvoir la multimodalité.

 

Conclusion

Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Nicolas Croci TortiPLR
Grégory DevaudPLR
Julien CuérelUDC
Josephine Byrne GarelliPLR
Aurélien ClercPLR
Daniel MeienbergerPLR
Daniel DeveleyPLR
Sergei AschwandenPLR
Marc-Olivier BuffatPLR
Guy GaudardPLR
Cloé PointetV'L
Sébastien CalaSOC
Hadrien BuclinEP
Pierre-André RomanensPLR
Carole SchelkerPLR
Nicolas SuterPLR
Florence Bettschart-NarbelPLR
Carole DuboisPLR
Blaise VionnetV'L
Jérôme ChristenLIBRE
Claude-Alain GebhardV'L
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