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Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 19 janvier 2021, point 2.5 de l'ordre du jour

Texte déposé

En ce début d’année, les vaudoises et vaudois apprennent que notre Capitale vaudoise a pour objectif d’interdire sur son territoire les véhicules thermiques d’ici 2030. 

2030, c’est dans moins de dix ans, dans moins de deux législatures communales ou cantonales. En ce début 2021, annoncer un plan climat aussi ambitieux, alors que tout un pan de notre économie est malmené avec la pandémie, est très audacieux et inquiète nombre de citoyennes et de citoyens. Durant longtemps les majorités successives-cantonales et communales-affirmaient qu’en matière de mobilité, la complémentarité primait. Cette attitude est inquiétante pour la cohésion sociale et territoriale de notre canton.

La technologie pour remplacer les véhicules thermiques évolue, certes, mais ne pourra pas se substituer aux besoins actuels dans un si bref délai pour toute une série de secteurs économiques que ce soit pour le bâtiment en général (terrassement pour ne citer que cet exemple), logistiques, travaux forestiers, agriculture, services d’urgence et j’en passe… Je pense également à la navigation, aux trains routiers et à l’aviation qui pour l’instant utilisent également de l’énergie fossile.

Toutes les régions du canton ont largement contribué au développement de notre Capitale, notamment pour financer les transports publics, que ce soit le M1-M2-le tram et bientôt la phase de réalisation du M3 et bien d’autres infrastructures d’importance cantonale. La volonté de combiner la mixité des modes de déplacements était au cœur des stratégies et des investissements en la matière.

Rappelons qu’une commune vaudoise ne peut interdire d’elle-même les véhicules thermiques sur son territoire avec toutes les contraintes que cette mesure engendrerait : l’accès des vaudoises et vaudois aux routes cantonales en traversée de localité sur le territoire lausannois, l’accès aux autoroutes (entrée Blécherette et Vennes), avenir de l’aérodrome de la Blécherette, avenir des ports lausannois, sans oublier l’accès aux infrastructures du législatif cantonal qui en temps normal se trouve sur le territoire de notre chef-lieu, etc., j’ai le plaisir de poser les questions suivantes à notre Conseil d’Etat :

-          Les autorités lausannoises ont-elles pris contact avec la Conseil d’Etat avant d’annoncer de telles mesures ?

-          Quelle est la position de notre Conseil d’Etat par rapport à cette annonce, au délai avancé et quelles seront les conséquences pour le canton et sa population non lausannoise (vaudoise et non-vaudoise) ?

-          Quelles bases légales seront impactées par l’actuel projet de la Municipalité de Lausanne afin d’appliquer cette interdiction ?

 

Je remercie d’ores et déjà le Conseil d’Etat de ses réponses.

 

Froideville, le 19 janvier 2021

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Fabien DeillonUDC
Sacha SoldiniUDC
Philippe LinigerUDC
Pierre-André PernoudUDC
Pierre-Alain FavrodUDC
Yann GlayreUDC
Julien CuérelUDC
Jean-Marc SordetUDC
Aliette Rey-MarionUDC
Dylan KarlenUDC
Nicolas BolayUDC
Denis RubattelUDC
Cédric WeissertUDC
Sylvain FreymondUDC
Nicolas GlauserUDC
Céline BauxUDC
Werner RiesenUDC
Yvan PahudUDC
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