Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 1er décembre 2020, point 2.14 de l'ordre du jour

Texte déposé

L’insécurité actuelle en matière de programmation constitue un souci pour les institutions culturelles. Un des problèmes persistants est notamment le maintien des paiements prévus en cas d’annulation comme de report, à savoir l’indemnisation des compagnies, des indépendant·e·s et des employé·e·s de durée déterminée.

Les professionnel-le-s du secteur demandent notamment que lors d’annulations comme de report, les programmateurs paient le cachet prévu aux compagnies et garantissent la rémunération des technicien·ne·s et autres engagements sur mandat prévus pour ces représentations. Il n’est pas admissible que les annulations pour cause de Covid prétéritent les personnes les plus fragiles de la chaîne culturelle.

La condition nécessaire à ce paiement est d’une part, que les cantons indemnisent aussi rapidement que possible les programmateurs, et d’autre part, qu’ils exigent des institutions qu’ils subventionnent que ni les annulations ni les reports n’aient de conséquence économique sur les personnes qui devaient assurer l’événement. Lorsque les RHT sont possibles, les organisateurs doivent s’engager à compléter la différence, et quand elles ne le sont pas, elles doivent assurer les paiements prévus.

J'ai l'honneur de poser la question suivante:
Qu’est-il entrepris pour assurer que les cachets et les salaires des artistes et technicien·ne·s soient couvertes à 100% pour toutes les représentations et prestations qui ont déjà annulées ou reportées, et qui le seront dans les mois à venir ?

Retour à l'ordre du jour

Partager la page

Partager sur :