Le Conseil d’Etat est en faveur d’une réouverture progressive, mais plus rapide et plus importante

Le gouvernement vaudois est favorable à un assouplissement plus large et accéléré du dispositif de protection fédéral soumis à consultation. Après une année d’efforts consentis, les attentes de la population sont fortes et légitimes. La santé globale de la population doit être prise en compte, ce qui nécessite une pondération entre les impératifs sanitaires, économiques, culturels, sportifs et sociaux. La stratégie de déconfinement du Conseil fédéral, doit donc être revue en conséquence, tant dans son ampleur que dans son calendrier. Le Conseil d’Etat, sous conditions du strict respect des règles sanitaires, fait des propositions d’allégements ciblés supplémentaires dès le 1er mars.

Dès novembre dernier, le gouvernement vaudois s’est déclaré favorable à une stratégie globale d’assouplissement par paliers, compte tenu des premiers signes positifs sur le front de la pandémie. Les propositions du Conseil d’Etat reprennent le dispositif d’assouplissement mis en consultation, mais en élargissent le périmètre selon un rythme plus soutenu.

Une stratégie et un calendrier à revoir

Le Conseil d’Etat propose tout d’abord que le calendrier de déconfinement se calque sur des périodes d’évaluation de deux semaines et non d’un mois. Les critères et indicateurs à disposition permettent une évaluation régulière plus fine et, dès lors, une réponse plus souple à la réalité sanitaire, économique et sociale de la population. De plus, la stratégie du Conseil fédéral ne prend en compte que de manière marginale les campagnes de vaccination en cours qui seront, vraisemblablement fin mars, en phase d’avoir couvert la quasi-totalité des personnes vulnérables. Ce nouveau paramètre permet une réévaluation du dispositif prévu en vue du 15 mars déjà. En conséquence, tant le périmètre des secteurs à rouvrir, que les capacités de rassemblement tant en milieux fermés qu’ouverts, peuvent être adaptés. Enfin, les distinctions opérées dans les nombre maximum de personnes  (5, 10 ou 15) perdent de leur justification et il convient de tendre à les uniformiser.

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