Détail objet

Auteur

Patrick Simonin

Date du dépôt

08.12.2020

Département pilote

DES

Département en appui

-

Identifiant

20_INT_60

Commission

-

Délais réponse du CE

15.03.2021

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 15.12.2020

Texte déposé

Conscientes du dérapage, les personnes ou entités publiques qui s’affichent avec la ZAD de la Colline, leur ont fait corriger leurs propos qui ont été largement propagés le mardi 1er décembre 2020. Désormais le mot d’ordre est : « Nous n’avons jamais dit que nous étions non violents. »

 

Mais qui peut nier que les idées sont présentes et que des incitations intolérables ont été publiées ? On les rappelle :

 

« Nous la ZAD de la Colline, appelons à une réponse offensive contre ce ravage : grève, blocage, sabotage ! »

 

« Nous, la ZAD de la Colline, maintenons que des actions de désobéissances civile, violentes ou non, font partie des derniers remparts… »

 

Si l’action d’une occupation pacifique peut, à la rigueur, se comprendre, des plans de sabotage ou acte violent enlèvent toute empathie et légitimité à ce mouvement.

 

Rappelons ici l’action de sabotage d’un pylône électrique à Gland, proche de l’autoroute Lausanne - Genève, le 26 juin 2020. Sabotage où l’on a frôlé le drame, puisque le pylône a, fort heureusement, basculé du côté opposé à la chaussée.

 

Ceci n’est pas tolérable. Sans compter les sous-entendus salissant notre démocratie ainsi que les incessantes critiques de notre tissu économique, dont l’énorme majorité est constitué d’indépendants, PME, entreprises familiales ou renommées ainsi que Start-Up qui triment jour après jour pour l’emploi et ramener taxes, redevances et impôts dans les caisses de l’Etat ; ce qui nous permet, à tous, de disposer de services de première main.

 

Afin d’anticiper et d’éviter ainsi tout drame (qui à l’exemple de celui de Gland pourrait être fatal à des innocents), le Groupe PLR à l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

a)   Le Conseil d’Etat compte-t-il réagir face à cette incitation à des actes violents ?

 

b)  Le Conseil d’Etat a-t-il pris toutes les dispositions nécessaires pour contrecarrer ces mêmes actes ?

 

c)   Dans l’éventualité d’un prochain sabotage ou action violente, les autorités judiciaires disposent-t-elles de toutes les informations nécessaires sur les personnes proférant de telles menaces, ceci afin de, le cas échéant, les interroger, voire les poursuivre ?

Conclusion

Souhaite développer

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
15.12.2020
08.12.2020

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Marion WahlenPLR
Pierre-André RomanensPLR
Maurice NeyroudPLR
Claude MatterPLR
Laurence CretegnyPLR
Bernard NicodPLR
Anne-Lise RimePLR
Jean-Rémy ChevalleyPLR
Olivier PetermannPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Catherine LabouchèrePLR
Gérard MojonPLR
Georges ZündPLR
Sergei AschwandenPLR
Florence Bettschart-NarbelPLR
Jean-Marc GentonPLR
Florence GrossPLR
Philippe GermainPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Nicolas Croci TortiPLR
Jean-François CachinPLR
Rémy JaquierPLR
Carole DuboisPLR
Jean-Luc BezençonPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Pierre VoletPLR
Daniel DeveleyPLR
Marc-Olivier BuffatPLR
Alexandre BerthoudPLR

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