Détail objet

Auteur

Sébastien Pedroli

Date du dépôt

18.01.2022

Département pilote

DEF

Département en appui

DSAS

Identifiant

22_INT_6

Commission

-

Délais réponse du CE

25.04.2022

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 25.01.2022

Texte déposé

En Suisse, environ de 30’000 personnes sont touchées par un accident coronarien aigu chaque année.

 

Hors période de pandémie, il s’agit de la première cause de décès en Suisse et dans le monde. Dans le canton de Vaud, on compte plusieurs centaines de cas par année.

 

Bien évidemment, le canton de Vaud dispose d’urgences fonctionnelles 24/24 heures pour ce genre de problème, mais, manifestement, et les études le démontrent, les premières minutes d’intervention sont capitales et peuvent sauver des vies. Par exemple, lors d’un arrêt cardio-respiratoire, le taux de survie des personnes est de 5% à 20% lorsque la chaîne de sauvetage fonctionne correctement. Cette chaîne commence par le massage cardiaque. En cas d’accident, l’on est en présence d’une course contre la montre, puisque la toute première minute qui suit l’arrêt cardiaque est très capitale. En effet, une minute sans massage cardiaque, c’est 10% de chance de survie en moins.

 

Par ailleurs, on relèvera encore que près de 70% des arrêts cardio-respiratoires ont lieu à domicile ou dans un lieu public.

 

Hélas, trop souvent, la population n’est pas formée de manière adéquate à ce genre d’intervention. Une possibilité serait manifestement de former la population au premier secours dès l’école obligatoire.

 

Ainsi, il nous apparaît utile d’introduire dans le cursus scolaire des cours de premiers secours, comme cela ce fait pour l’éducation sexuelle par exemple. Il s’agirait là manifestement d’une une manière de sensibiliser plus de monde ; puisque, faut-il le rappeler, pour garantir de meilleures chances de survie, il est impératif de commencer au plus vite le massage cardiaque, avant l’arrivée des secours

 

Par conséquent, introduire des modules facultatifs de formation aux premiers secours serait un excellent moyen d’apprendre les bons réflexes aux jeunes vaudoises et vaudois.

 

A ce stade, d’autres cantons peuvent être cités en exemple : au Tessin, la réanimation cardio-respiratoire est enseignée à l’école obligatoire, le canton de Genève a, quant à lui, inscrit des cours de premiers secours dans le programme scolaire et finalement le canton de Neuchâtel vient d’accepter un postulat allant dans ce sens.

 

L’utilité d’apprendre les premiers gestes est démontrée au surplus par les chiffres : le canton du Tessin a pu arriver à un taux de survie exceptionnel de 40% et visent même les 50%. Les pays anglo-saxons, particulièrement sensible à la question, les gestes qui sauvent sont planifiées durant tout le cursus de formation (école primaire, secondaire et université).

 

En conclusion, les gestes de premiers secours sont des gestes simples et sans risques que tout le monde peut apprendre à pratiquer. Sensibiliser les jeunes Vaudoises et Vaudois à se familiariser avec la pratique des gestes de premiers secours est indispensable pour sauver des vies dans la famille, à l’école et dans les lieux publics.

 

Par conséquent, je dépose l’interpellation suivante :

 

  1. Quel genre de formations pourrait être dispensé aux élèves de l’école obligatoire en matière de premier secours ?
  2. Serait-il possible de proposer une telle formation de manière facultative dans le cursus scolaire ?

Conclusion

Souhaite développer

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
25.01.2022
18.01.2022

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