Point séance

Séance du Grand Conseil mercredi 16 décembre 2020, point 12 de l'ordre du jour

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Texte adopté par CE

Transcriptions

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M. Philippe Vuillemin (PLR) —

Il faut remettre cette interpellation dans son contexte et considérer d’une part, un mouvement d’humeur de votre serviteur, se disant qu’après tout, Pascal Broulis et Géraldine Savary n’étaient pas les seuls à voyager, car à la même époque, M. Pierre-Yves Maillard voyageait aussi — mais je sais très bien que son voyage en Chine n’a pas été payé par nos deniers, et je tiens à le dire ici. D’autre part, j’étais intéressé, car au même moment, avait eu lieu une présentation d’étudiants en médecine, au CHUV, qui s’étaient rendus dans cette province chinoise, pour se rendre compte de ce qui s’y passait. L’intérêt finalement était de voir que les relations établies à l’époque avec la Chine pouvaient être utiles. Or, depuis la première vague du coronavirus, on sait qu’elles l’ont été, et particulièrement. Surtout, cela avait le mérite de nous apprendre que, comme vous l’aurez remarqué, les problèmes de santé sont ubiquitaires à l’ensemble de la planète.

Je voulais vous parler ici des maladies démentielles, Alzheimer & Co. Il est regrettable que nous en parlions peu, car ces maladies sont une réalité. Si nous comptons plus de 100’000 cas dans notre pays, la Chine, elle, les compte par millions. Des cas dont ils ne savent pas que faire. En effet, en Chine, les traditions veulent que si votre père ou votre mère est malade, vous devez quitter votre travail pour vous en occuper. Avec l’augmentation, ne serait-ce que statistique, des maladies démentielles, en Chine, cela fait beaucoup de gens qui ne travaillent plus, ce qui finit par poser un problème, même pour la Chine. C’est aussi pourquoi des Chinois se sont approchés d’un certain nombre d’établissements médico-sociaux, dans le canton, de façon assez malhabile d’ailleurs, en imaginant que seul l’argent nous intéresserait. Mais enfin, ils se sont aussi approchés afin de comprendre comment nous essayons de gérer ces maladies démentielles.

Quoi qu’il en soit, depuis que le Conseil d’Etat a répondu — et encore une fois, je le remercie de sa réponse — il s’est passé beaucoup de choses au niveau de la santé, sur cette planète, dont il s’agira de tirer les conséquences. Le moment venu, je reviendrai peut-être sous une autre forme sur ce que nous avons appris. Finalement, il s’agirait d’un échange fructueux, même si le voyage tombait un peu mal psychologiquement.

Mme Sonya Butera (SOC) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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