Point séance

Séance du Grand Conseil du mercredi 16 juin 2021, point 3 de l'ordre du jour

Texte déposé

Dans un document paru en 2012, "Réseau Express Régional Vaud. Développements futurs", cosigné par les CFF et l’État de Vaud, il était annoncé une densification du réseau, notamment dans la région de Cully.

Dans ce document, il est précisé qu'en décembre 2018, est prévu un rythme de 4 trains par heure à Cully, soit une cadence au quart d'heure; pour Epesses et Villette 2 trains par heure.

Or, l'horaire annoncé pour décembre 2021, soit 3 ans après le délai prévu, ne prévoit pas les modifications prévues; alors même que les travaux d'infrastructure ferroviaire à la gare de Cully seront alors terminés. 

Le nombre de liaisons ferroviaires permettant de se rendre en ville autrement qu’en voiture est le facteur clé pour permettre une mobilité durable et écologique. 

A titre comparatif, ramené à la population, Zurich dispose de deux fois plus de trains régionaux et Berne quatre fois plus que Lausanne.

D’après le Chef du Trafic régional CFF Région Romandie, « la croissance de la demande dans le canton [Vaud] est en moyenne près du double de la croissance nationale » !

Nous posons donc les questions suivantes au Conseil d’État:

- Le Conseil d’État a-t-il agi afin de s'assurer du respect des délais annoncés en 2012?

- Quel est le pouvoir d'action et de décision du Conseil d’État dans la priorisation des projets CFF dans le Canton?

Conclusion

Souhaite développer

Transcriptions

La multimodalité est un sujet largement abordé dans cet hémicycle et personne ne nie son importance. Toutefois, il faut s’en donner les moyens et cela d’autant plus au vu de la configuration et de l’étendue de notre canton. En 2012 déjà, les CFF et le Conseil d’Etat annonçaient une densification du réseau, avec notamment une cadence au quart d’heure à la gare de Cully, sur la Commune de Bourg-en-Lavaux, avec un effet prévu pour 2018. Or, l’horaire prévu pour fin 2021, soit trois ans plus tard, démontre que cette cadence-horaire n’entrera toujours pas en vigueur, malgré la fin de certains travaux importants. Nous demandons donc au Conseil d’Etat quelle est sa liberté d’action et de décision, afin de nous assurer que toutes les régions du canton puissent bénéficier, dans un délai raisonnable, du réseau ferroviaire promis il y a bientôt dix ans.

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.