Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 22 novembre 2022, point 13 de l'ordre du jour

Document

Texte adopté par CE - R-CE INT Fonjallaz 22_INT_72 - publié

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Pierre Fonjallaz (VER) —

Je remercie le Conseil d'Etat pour sa réponse qui m’a particulièrement satisfait relativement à la sensibilité du canton à la question des agricultures alternatives et celle des micro-fermes en particulier. L’intérêt et la position de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) confirment la nécessité de remettre en question les structures agricoles actuelles et a permis une table ronde avec l’engagement du canton dans le sens d’un soutien au développement des micro-fermes pour faire évoluer l’agriculture vers une plus grande diversification ; autant d’éléments qui m’ont plu et satisfait. J’espère aussi que ce soutien va faire évoluer les choses, malgré la complexité pour amener l’agriculture vers un développement local et durable.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion est ouverte.

M. Loïc Bardet (PLR) —

Je déclare mes intérêts comme directeur de la faitière agricole romande et président de l’OrTra nationale en charge des formations dans le cadre de l’agriculture. Toutes les formes d’agriculture, y compris les micro-fermes et l’agriculture urbaine, contribuent aux missions confiées par les articles 104 et 104a de la Constitution fédérale, notamment nourrir la population dans le cadre du dialogue ville-campagne. Malgré tout, il est important de ne pas affaiblir le professionnalisme nécessaire à la pratique agricole qui fait face à toujours plus de contraintes économiques, techniques, climatiques et sociétales. La dernière phrase de la page 3 de la réponse du Conseil d'Etat annonçant que « (…) Les instances cantonales encouragent activement les porteurs de projets à suivre une formation agricole telle que celle dispensée par l’école d’agriculture Agrilogie » est à saluer. Pour renforcer cela, je compte donc sur le Conseil d'Etat pour qu’il conserve cette ligne dans sa volonté de faire évoluer le cadre légal au niveau fédéral. En effet, il est essentiel que cette évolution n’affaiblisse en aucun cas la nécessité d’avoir suivi une formation professionnelle reconnue pour pouvoir bénéficier des paiements directs et des autres mesures de politique agricole. Enfin, et en écho à la dernière phrase de la réponse du Conseil d'Etat, je me permets de rappeler qu’il est possible d’être innovant quelle que soit la forme de l’exploitation agricole, y compris dans le cadre d’une famille paysanne traditionnelle. En conclusion, je vais accepter la réponse du Conseil d'Etat.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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