Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 3 mai 2022, point 2.18 de l'ordre du jour

Texte déposé

Les associations actives dans les dispositifs d’accueil d’urgence ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme : le dispositif d’hébergement d’urgence est dépassé. Dans un contexte d’augmentation des inégalités exacerbé par la pandémie, les demandes augmentent encore et le système est saturé. Il ne permet plus de répondre aux besoins actuels et compromet des conditions d’accueil décentes. Dans ce contexte, la fermeture des hébergements d’urgence à la date du premier mai (160 lits en tout) a pour conséquence de condamner des personnes à dormir dans la rue, ceci alors que nos législations le condamne, que les structures doivent refuser des gens et que la Constitution vaudoise – dont l’État cantonal est garant – expose dans son article 33 que « toute personne dans le besoin a droit à un logement d’urgence approprié et aux moyens indispensables pour mener une existence conforme à la dignité humaine.»

 

Afin d’améliorer la situation dans l’immédiat, des revendications ont été adressées par des collectifs au Conseil d’État : garder l’ensemble des structures ouvertes durant toute l‘année et ainsi mettre fin à la politique du thermomètre, augmenter le nombre de places d’accueil afin de répondre aux besoins, et mettre fin à la pénalisation du camping sauvage, dernier rempart aux aux personnes refusées dans les structures.

 

Dans ce contexte, nous avons l’honneur d’adresser au Conseil d’État la question suivante :

 

  • Quelles mesures le Conseil d’État compte-t-il prendre pour répondre aux revendications adressées par les collectifs et associations à son intention ?
     

 

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