Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 27 octobre 2020, point 9 de l'ordre du jour

Texte déposé

Alors que la pression sur l'emploi des travailleurs âgés faisait déjà des ravages parmi les seniors au chômage, la grave crise que nous vivons actuellement va fortement accentuer cette problématique.

Partant du principe qu'un travailleur âgé qui reste sans emploi se verra allouer des prestations sociales sur une période prolongée, il est dans l'intérêt de la collectivité que l'Etat contribue de manière équitable à proposer des emplois pour cette catégorie de personnes.

J'adresse donc les questions suivantes au Conseil d'Etat :

Quel est le nombre de personnes âgées de plus de cinquante ans, embauchées dans l'administration cantonale au cours des trois dernières années ?

En proportion des recrutements, quel pourcentage cela représente-t-il ?

L'administration peut-elle publier la pyramide des âges de ses collaborateurs ?

Quelles mesures le Canton de Vaud entend-t-il mettre en place afin de tirer parti de l'expérience des chômeurs seniors et, à compétence égale, de privilégier leur embauche au vu de l'impact qu'aurait cette pratique sur les finances publiques ?

Est-ce que des mesures financières incitatives, pour encourager les entreprises à engager des chômeurs de 50+, ont été mises en place ?

Est-il envisagé d'établir un label pour les entreprises engageant des employés de 50+ (pouvant notamment servir à l’obtention de contrats avec l’Etat) ?

Je remercie d'avance le Conseil d'Etat pour ses réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Transcriptions

L’emploi des seniors est une préoccupation centrale de toute une génération qui voit son accès au marché du travail être de plus en plus difficile. Ainsi, l’Etat a plus que jamais une responsabilité à assumer en offrant des places de travail. Outre la diminution de la charge financière que représente un demandeur d’emploi senior qui devient actif, nombreux sont les bénéfices qui en découlent pour l’employeur : capacité d’adaptation, efficacité, proactivité, entre autres. J’adresse par conséquent quelques questions au Conseil d’Etat en espérant qu’il sera en mesure de nous apporter de bonnes nouvelles concernant cette question.

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.