Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 29 mars 2022, point 11 de l'ordre du jour

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Texte adopté par CE - INT Raedler 21_INT_85

Texte adopté par CE - R-CE INT Raedler 21_INT_85 - publié

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M. David Raedler (VER) —

La thématique de cette interpellation portait sur les cours d’eau, qui sont importants, beaux et magnifiques dans notre canton : 6'000 kilomètres de cours d’eau qui parcourent les différentes régions du canton, créant ainsi un réseau hydrologique particulièrement vaste et varié. La qualité des eaux superficielles du canton est très importante, en termes de biodiversité, de protection de la nature et pour la population. A ce titre, il faut saluer les efforts entrepris par le Conseil d’Etat ces dernières années pour améliorer la qualité des eaux superficielles du canton, entre autres grâce à la mise en place, en 2016, du Plan cantonal micropolluants qui suit les efforts, afin notamment de relier de plus en plus de communes aux STEP et d’éviter ainsi le rejet de micropolluants dans les eaux vaudoises, avec un objectif de 99 % de recueillements des eaux usées d’ici 2035. C’est un point important, auquel s’ajoutent également les efforts de renaturation des cours d’eau ainsi que, plus généralement, le Plan Phyto Vaudois.

Tous ces efforts sont centraux, car nos 6'000 kilomètres de cours d’eau jouent un rôle central en matière de biodiversité, de protection des espèces, de lutte contre les îlots de chaleurs lorsque les cours d’eau passent dans les milieux urbains, avec l’exemple typique du Sentier du Renard à Lausanne. Plus généralement – et le Conseil d’Etat le relève dans sa réponse – ils jouent aussi un rôle important pour les paysages et la qualité de vie des habitantes et habitants. A ce titre, il faut donc saluer les efforts du Conseil d’Etat et les démarches entreprises. Dans ce contexte, la réponse du Conseil d’Etat me convient, avec une petite réserve toutefois : l’objet lié à la baignade. On le sait, la baignade dans ces cours d’eau est un élément qui est important, qui est développé dans d’autres cantons – Fribourg, Berne, Zürich, etc. – où ils jouent un rôle essentiel ; nager dans ces cours d’eau est même devenu une tradition suisse. Dans le canton de Vaud, il n’y a pas de projets ou de plans spécifiques à ce titre. Alors que la baignade n’est pas interdite dans les cours d’eau, il n’y a aucun contrôle qui est fait par l’Office de la consommation (OFCO) sur la qualité des rives et de l’eau pour ces cours d’eau. Par conséquent, il y a naturellement un manque de confiance possible de la population à piquer une tête dans ces cours d’eau. Il y a donc un potentiel d’amélioration, parce que ces cours d’eau peuvent jouer un rôle important pour la population et parce qu’il faut prendre en compte les conséquences sur la biodiversité de la possibilité d’y piquer une tête ; c’est un élément qui serait directement en lien avec l’analyse de l’eau. Pour conclure, je n’ai rien à déposer à la suite de cette réponse à mon interpellation, mais j’invite le Conseil d’Etat à potentiellement s’intéresser davantage à la question de cette nage dans nos cours d’eau.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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