Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 4 mai 2021, point 19 de l'ordre du jour

Texte déposé

Depuis le mois d'octobre dernier, les activistes du climat ont établi leur siège sur la colline du Mormont, de manière totalement illicite et sans le moindre égard pour l'environnement naturel qu'ils prétendent défendre, pour faire part de leurs revendications. Cinq mois durant lesquels nous avons pu, grâce aux médias, assister à une déferlante d'incivilités. Si ces actes que beaucoup ont qualifié de terroristes, en ont réjouis plus d'un, bon nombre de citoyennes et citoyens vaudois les condamnent.

 

Sans aborder la cause ni prendre position sur l'aspect politique d'une telle occupation, cette Interpellation a pour but de répondre aux questions légitimes qu'une très large partie de la population de notre canton se pose. En effet au-delà de ses interrogations sur l'incapacité de nos Autorités d'agir malgré l'arsenal des lois à dispositions pour garantir l'égalité de traitement dans notre société, elle demande en regard des frais considérables générés par cette action d'en connaître le montant, elle se pose aussi la question de savoir qui en assumera les responsabilités juridiques et finalement qui va payer l'addition ?

 

En déposant cette Interpellation au nom du groupe PLR, nous avons l'honneur de poser les questions suivantes au Conseil d'Etat:

 

1.-  Durant la longue période qu'aura duré le siège de la colline du Mormont, à combien se monte le total des coûts subit par :

 

- L'entreprise Holcim exploitante de la carrière ?

- Ceux assumés par les Communes d'Eclépens et de La Sarraz en relation avec leurs  

  obligations du respect de la Loi sur les Communes ?

- Les coûts totaux des divers moyens engagés par le canton dès le début du siège et jusqu'à   

  son évacuation par les forces sécuritaires ?

 

2.-   Quels sont les responsabilités pénales imputables aux deux Associations (Association pour la sauvegarde du Mormont et l'Association des orchidées du Mormont), qui ont soutenu de manière active l'occupation du Mormont par les Zadistes ?

 

3.-Qui devra s'acquitter, selon le Conseil d'Etat, du montant total des frais générés par cette action organisée par les Zadistes ?

 

Dans l'attente des informations demandées afin de renseigner de manière complète et totalement transparente le Grand Conseil vaudois ainsi que la population de notre canton, le groupe PLR remercie notre Gouvernement de donner suite à cette Interpellation dans les meilleurs délais.

 

 

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Jean-Marc GentonPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Claude MatterPLR
Daniel DeveleyPLR
François CardinauxPLR
Florence GrossPLR
Jean-François CachinPLR
Christine ChevalleyPLR
Gérard MojonPLR
Marc-Olivier BuffatPLR
Maurice NeyroudPLR
Jean-Marc SordetUDC
Alain BovayPLR
Philippe GermainPLR
Anne-Lise RimePLR
Patrick SimoninPLR
Olivier PetermannPLR
Dylan KarlenUDC
Bernard NicodPLR
Pierre-André RomanensPLR
Claude-Alain GebhardV'L
Jean-Daniel CarrardPLR
Sergei AschwandenPLR
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Carole DuboisPLR
Julien CuérelUDC
Georges ZündPLR
Marion WahlenPLR
Pierre-Alain FavrodUDC
Pierre-François MottierPLR

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Jean-Luc Bezençon (PLR) —

La liberté d’expression est un droit fondamental que nous offre notre démocratie. Cette démocratie que beaucoup nous envient a pourtant ses règles, ses droits et ses devoirs. En qualité d’élues et d’élus, nous participons à leur élaboration et avons prêté le serment de le faire dans le respect — ce matin, nous avons encore entendu la formule du serment, prononcée par notre présidente — pour garantir le bon fonctionnement de notre société et la paix sociale. L’occupation de la colline du Mormont par les activistes du climat aura atteint sa cible en touchant l’opinion publique, ralliant certaines personnes à leur cause, mais agaçant beaucoup d’autres. Durant cinq mois, nous avons assisté à une sorte de feuilleton de mauvais goût largement couvert par les médias, et aux nombreux actes répréhensibles dont se sont rendus coupables les manifestants. Sans en dresser la liste exhaustive, je vous laisse imaginer les condamnations qui seraient infligées à n’importe quel citoyen de notre canton, s’il se permettait d’occuper une zone en activité, sans permission, d’abattre ne serait-ce qu’un arbre sans autorisation. Quelle serait la réaction de tous les justiciables que nous sommes en assistant aux dégâts tant matériels que financiers, mais non poursuivis ? Le peuple ne demande rien d’autre que l’égalité de traitement face à la loi, ainsi que des réponses à ses questions. C’est la raison pour laquelle, au nom du groupe PLR, j’ai l’honneur de déposer cette interpellation, qui pose des questions au Conseil d’Etat. Nous lui demandons d’y répondre de manière complète, en totale transparence.

Mme Sonya Butera (SOC) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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