Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 8 mars 2022, point 19 de l'ordre du jour

Document

Texte adopté par CE - R-CE INT Byrne Garelli 21_INT_106 - publié

Transcriptions

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Mme Catherine Labouchère (PLR) —

(remplaçant Mme Byrne Garelli, absente) Mme Byrne Garelli me demande de remercier le Conseil d'Etat pour la réponse à son interpellation. Je vous donne lecture du texte qu’elle m’a transmis. Dans sa réponse, le Conseil d'Etat mentionne les soutiens apportés à la municipalité de Rolle et de son administration, lorsqu’il a été constaté que des informations sur des citoyennes et citoyens circulaient sur le dark web. La Division Enquête Cyber de la Police cantonale a été mobilisée, tout comme les spécialistes du Centre opérationnel de sécurité et des cyber spécialistes de la Police cantonale.

La réponse détaille les actions entreprises pour sensibiliser les municipalités sur les mesures à prendre pour prévenir et gérer les cyberattaques. Le Conseil d'Etat souligne l’importance de l’information pour renforcer les compétences numériques de l’ensemble de la population, afin d’améliorer ce qu’on appelle les firewalls humains. Des modules de sensibilisation existent sur Internet et une nouvelle formation verra le jour en 2022, préparée par le réseau national de cybersécurité. Enfin, le Centre d’éducation permanente propose un cours de sensibilisation aux cyberattaques. Des contacts ont été initiés avec l’UCV et l’AdCV, et un groupe de travail technique composé de représentants de l’Etat et des communes, placé sous la direction du directeur de la sécurité numérique de l’Etat de Vaud, a été chargé d’amener les premières propositions au cours du printemps de cette année.

De plus, le 20 janvier dernier, la présidente du Conseil d'Etat a annoncé que, en collaboration avec les autres cantons latins, une réflexion était en cours et une étude de faisabilité menée dans l’idée de créer un cloud souverain. Ce coffre-fort de données impliquera les communes et les entreprises avec pour objectif de garantir une souveraineté numérique, ce qui est positif. L’Estonie, par exemple, est devenue indépendante en août 1991. Le pays a tout de suite fondé son administration sur un modèle de société digitale qui utilise notamment la technologie blockchain pour sécuriser les données. Mais, en 2007, les systèmes du pays ont subi une cyberattaque et, dix ans plus tard, l’Estonie a ouvert une ambassade digitale au Luxembourg pour assurer la sécurité des données. La Suisse est le château d’eau de l’Europe ; pourquoi ne deviendrait-elle pas aussi un cyber bunker hyper sécurisé ? Aujourd'hui, la Suisse et le canton de Vaud doivent se questionner sur ces thématiques en vue de la digitalisation de l’administration dans les années à venir, car à n’en pas douter, les cyberattaques vont se multiplier. Depuis septembre passé, nous savons que l’armée suisse va créer un cyber bataillon doté de 600 militaires, d’ici 2024. L’objectif est évidemment de défendre et de protéger les systèmes informatiques de l’armée contre les intrusions, mais il est également prévu d’aider les civils et les entreprises à se défendre. La conseillère fédérale Viola Amherd a indiqué qu’une commune pourrait aussi demander de l’aide, mais pour un engagement subsidiaire. Le canton de Vaud et la Suisse ont une opportunité de devenir un lieu d’expertise dans ce domaine.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

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