Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 17 novembre 2020, point 3.8 de l'ordre du jour

Texte déposé

Dans les bâtiments Minergie, l'air est recyclé. 

Certains spécialistes demandent que dans la lutte contre le Covid, on devrait aérer jusqu'à 6 fois par heure !

Or dans un bâtiment Minergie, on ne peut pas.

Un certains nombre de ces bâtiments sont des EMS.

Question :

Peut-on garantis la sécurité virale dans un bâtiment Minergie/Minergie plus?

Transcriptions

M. Philippe Vuillemin (PLR) —

Covid et Minergie/Minergie plus, font-ils bon ménage ? (20_HQU_20)

Dans les bâtiments Minergie, l’air est recyclé. Certains spécialistes demandent que dans la lutte contre le COVID, on aère jusqu’à six fois par heure ! Or, dans un bâtiment Minergie, on ne peut pas. Un certain nombre de ces bâtiments sont des EMS. Question : peut-on garantir la sécurité virale dans un bâtiment Minergie/Minergie plus ?

Mme Rebecca Ruiz (C-DSAS) — Conseiller-ère d'État

Force est de constater que, lors de la première vague épidémique COVID-19 du printemps, certains EMS dans notre canton et en Suisse ont dû faire face à des flambées de cas plus importantes, aussi bien parmi les résidents que parmi le personnel. Plusieurs hypothèses ont été évoquées, dont la problématique des bâtiments répondant à la norme Minergie. L’Association Minergie a étudié la problématique dès le mois de mars 2020 et produit, le 28 avril 2020, un document qui reprend les derniers développements scientifiques étudiés en collaboration avec l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Haute école spécialisée de Lucerne. L’association affirme qu’il n’y a pas de risque augmenté en lien avec la norme Minergie. Selon les experts de l’unité cantonale Hygiène, Prévention et Contrôle de l'Infection (HPCI), si les systèmes de ventilation sont régulièrement entretenus et répondent aux exigences de qualité de la Société suisse des ingénieurs en technique du bâtiment, le risque de transmission est négligeable et, dans tous les cas, bien inférieur à celui de la transmission par gouttelettes ou indirecte par des surfaces contaminées. Face à la deuxième vague, un groupe d’experts réunissant Swissnoso, certaines faîtières concernées par l’hébergement des personnes en établissements médico-sociaux ou socio-éducatifs, ainsi que l’OFSP s’est réuni récemment afin de revoir les recommandations ad hoc, en tenant compte de ces questions en lien avec des aspects architecturaux. Une prochaine séance de ce groupe est prévue la semaine du 16 novembre 2020. Des informations seront possiblement disponibles prochainement.

M. Philippe Vuillemin (PLR) —

Je remercie Mme la conseillère d’Etat pour ses réponses.

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