Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 9 novembre 2021, point 3.9 de l'ordre du jour

Texte déposé

Suite aux photos parues récemment sur les réseaux sociaux concernant des veaux dévorés, dans la région du Chalet-à-Gobet sur la commune de Lausanne, le Conseil d'Etat peut-il confirmer que ces dégâts sont bien l'oeuvre du loup?

Transcriptions

M. Jean-François Thuillard (UDC) —

Question orale Jean-François Thuillard - Le loup est-il dans le Jorat ? (21_HQU_105)

Début octobre : macabre découverte tout près de notre Parlement ! A quelques kilomètres d’ici, un grand canidé aurait tué des veaux, relate notre quotidien régional. Des analyses ADN sont en cours par les services de l’Etat, toujours selon ce même quotidien. Qu’en est-il ? Le loup est-il dans le Jorat ?

Mme Béatrice Métraux — Conseiller-ère d’Etat

Deux veaux fraîchement nés ont été retrouvés morts en date du 29 septembre 2021 sur un pâturage dans la région du Chalet-à-Gobet. Le constat de terrain réalisé le jour-même par un surveillant de la faune de la Direction générale de l’environnement n’a pas permis d’identifier la cause de la mort. Les échantillons envoyés en laboratoire pour analyse ont révélé la présence d’ADN de renards – résultats reçus le 26 octobre 2021 – ce qui ne signifie pas pour autant que ces derniers soient responsables de la mort, le renard étant connu pour être un charognard. La discussion entre le surveillant et l’éleveur concerné a révélé que la vache n’avait pas été rentrée à l’étable pour vêler, qu’elle avait mis bas dans le champ et que l’on ne peut exclure que les veaux soient mort-nés. Fort de ce qui précède, le Conseil d’Etat n’a aucun élément pour affirmer que l’attaque est imputable au loup.

M. Jean-François Thuillard (UDC) —

Je souhaite exprimer une remarque d’ordre général. Je remercie déjà Mme la conseillère d’Etat de ses précisions et réponses. Je m’inquiète toutefois de la surveillance de nos troupeaux sur cette zone de réserve forestière de 300 hectares dans le territoire lausannois. J’annonces mes intérêts : je suis éleveur et, à la belle saison, j’ai du bétail dehors. Je suis en outre président d’un des pâturages de plaine situé dans le Jorat. Les nombreux promeneurs passant dans notre Jorat et une situation empirique avec cette faune sauvage me laissent songeur et inquiet.

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