Dans l’après-midi, une maison et un hangar ont été détruits par le feu à Chêne-Paquier. Le propriétaire qui a tenté d’éteindre le début du sinistre a été brûlé aux avant bras. Il a été pris en charge par une ambulance et transporté à l’hôpital. Le Juge d’instruction a ouvert une enquête pénale.
Dimanche 18 juillet 2010 peu après 16h00, le feu d’est déclaré dans un hangar à Chêne-Paquier. Rapidement sur place, les nombreux sapeurs pompiers de la région ont tenté de circonscrire le sinistre qui s’est propagé, en raison de la forte bise, à la maison d’habitation située à proximité. Le sinistre était sous contrôle vers 17h45, environ. Il faudra encore plusieurs heures pour éteindre totalement les foyers dans le hangar. La maison est complètement détruite, comme le hangar, qui contenait des machines agricoles, quelques véhicules militaires anciens et du fourrage. De l’eau a été pompée dans le ruisseau des Veaux, à cinq cents mètres de l’incendie. Les pompiers de Lausanne sont intervenus dans une deuxième phase pour mettre à disposition des tuyaux supplémentaires pour ce pompage.
Le propriétaire des bâtiments, âgés d’une huitantaine d’années, est intervenu pour tenter d’éteindre le début du sinistre ; il souffre de brûlures aux avant bras. Il a été pris en charge par le personnel d’une ambulance puis transporté à l’hôpital d’Yverdon.
Cette incendie a nécessité l’intervention de plusieurs corps de sapeurs pompiers de Chêne-Paquier, de Molondin, de Démoret, d’Yvonand, d’Yverdon, de Payerne, de Lausanne, avec 57 hommes et 16 véhicules, d’un inspecteur cantonal de l’Etablissement contre l’incendie (ECA), deux ambulances de l’hôpital intercantonal de la Broye et du Centre de secours et d’urgence d’Yverdon, de deux patrouilles du Centre d’intervention régional (CIR) d’Yverdon et de deux gendarmes de la région Nord.
Afin de déterminer les causes de ce sinistre, le Juge d’instruction de l’arrondissement du Nord vaudois a ouvert une enquête pénale confiée aux gendarmes de la région Nord et aux spécialistes de la police de sûreté.