En juillet 2015, la Police cantonale vaudoise a interpellé et confondu un homme ayant admis la commission des brigandages perpétrés dans les offices postaux d’Echandens et de Renens-Village, au cours desquels de l’argent avait été dérobé. Il s’est également expliqué pour deux tentatives de brigandage à St-Sulpice et Chavannes-près-Renens. Ces faits se sont déroulés entre 2014 et 2015. Ce Suisse est actuellement en détention provisoire.
Le 2 avril et le 7 mai 2014, un individu avait fait irruption dans les offices postaux d’Echandens et de Renens-Village avant de menacer des employés au moyen d’un pistolet factice afin de se faire remettre de l’argent. A chaque fois, l’agresseur avait réussi à emporter de l’argent. Une tentative n’avait pas abouti, le 20 juin 2014, à l’office postal de St-Sulpice.
Au début du mois de juillet 2015, à proximité de l’office postal situé à l’avenue Préfaully à Chavannes-près-Renens, une patrouille pédestre de la Police Ouest lausannois a contrôlé ce Suisse de 28 ans domicilié dans la région. Immédiatement, le comportement de cet homme a paru suspect aux policiers. Ils l’ont emmené au poste de police pour les contrôles d’usage. Des éléments découverts en sa possession laissaient penser qu’il s’apprêtait à commettre un nouveau brigandage. Cet individu a ensuite été entendu par les inspecteurs de la Police de sûreté et le procureur, permettant ainsi de le confondre pour tous les cas mentionnés ci-dessus. Il se trouve actuellement en détention provisoire, suite à la décision du Tribunal des mesures de contraintes (TMC).
Sous la direction du procureur, l’instruction pénale se poursuit. Les investigations sont menées par les inspecteurs de la Police de sûreté.
Cette affaire a nécessité l’intervention de la Police Ouest lausannois et des inspecteurs de l’Unité judiciaire et de l’identité judiciaire de la Police de sûreté.
Rappels des faits :
Le 2 avril et le 7 mai 2014, des brigandages se sont déroulés dans les offices postaux de Renens-Village et d’Echandens. Un individu a à chaque fois menacé les employés avec une arme factice, se faisant remettre de l’argent. Dans les deux cas, un appel à témoins avait été lancé. Les importantes recherches à la suite de ces agressions n’avaient pas permis d’interpeller l’auteur.