Vendredi en début d’après-midi, une altercation entre deux hommes s’est produite aux Diablerets, devant la Gare Aigle-Sepey-Diablerets, suite à un problème de circulation. Le chauffeur d’un bus des Transports publics du Chablais est décédé peu après dans des circonstances à éclaircir. Quant à l’autre personne impliquée, elle a pu être interpellée et mise à disposition de la Procureure de service.
Vendredi 15 juillet 2016, vers 14h40, alors qu’il effectuait une course pour le trafic de ligne Les Diablerets-Villars, le chauffeur d’un bus a été gêné dans sa conduite par un véhicule stationné sur la place réservé aux bus. Après qu’il ait donné plusieurs coups de klaxons pour alerter son conducteur, celui-ci est rapidement venu déplacer sa voiture. Un homme qui se trouvait à proximité, ressortissant suisse de 49 ans domicilié dans la région, a réagi aux coups de klaxons donnés par le chauffeur. Enervé, il a apostrophé verbalement le chauffeur à deux reprises, avant de s’éloigner. Peu après, il est revenu auprès de ce conducteur et est monté dans son bus où une altercation physique a eu lieu entre ces deux personnes. Après que l’homme ait quitté le bus, le chauffeur, un Suisse de 59 ans domicilié dans le Chablais valaisan, a demandé aux passagers de son véhicule de rester sur place, avant de s’effondrer inconscient. Secouru par les personnes ayant assisté à la scène, il n’a pas pu être réanimé et est décédé sur les lieux, malgré les soins prodigués par le personnel ambulancier et le médecin de la Rega.
La procureure de service a été renseignée et a ouvert une instruction pénale. Elle a confié les investigations aux inspecteurs de l’Unité judiciaire de la Police de sûreté vaudoise, en collaboration avec le service de l’Identité judiciaire et le Centre universitaire romand de médecine légale, à Lausanne, ainsi que les gendarmes des postes de la région pour l’audition des nombreux témoins et les premières mesures. L’enquête devra déterminer les circonstances exactes de cette altercation et les causes de la mort.
Ce cas a nécessité l’intervention de trois patrouilles de la Gendarmerie vaudoise, d’une ambulance de l’Hôpital du Chablais, site de Monthey, d’un équipage de la Rega, basé à Zweisimmen, des enquêteurs de la Police de sûreté et de l’Identité judiciaire ainsi que des médecins du Centre romand universitaire de médecine légale.