Jeudi 17 août 2017, peu après 03h00, la centrale 117 de la Police cantonale était avisée qu’un chauffeur de taxi venait de se faire agresser. Sur place, les premiers intervenants ont constaté que ce chauffeur de 37 ans avait été blessé par balle. Il apparaît qu’il avait pris en charge un client à Lausanne pour le conduire dans un endroit relativement isolé à Belmont-sur-Lausanne. Là, l’auteur a braqué une arme et une bagarre s’en est suivie. Le chauffeur de taxi a réussi à se défaire de son agresseur et à prendre la fuite à pied. L’auteur a alors tiré 2 coups de feu de petit calibre dans sa direction, le blessant une fois au dos. Il a pris ensuite la fuite avec le taxi de sa victime qu’il a abandonné en ville de Lausanne, emportant avec lui une faible somme d’argent et le téléphone portable du lésé.
Une enquête a été ouverte par le procureur de service pour brigandage et tentative de meurtre. Les investigations conduites par les inspecteurs de la brigade criminelle de la Police de sûreté ont permis de localiser et d’interpeller un homme utilisant le téléphone portable volé. Celui-ci a expliqué qu’il l’avait reçu en échange d’héroïne. L’auteur de cet échange, un Suisse de 31 ans, a été arrêté lundi 21 août 2017 près de la place de la Riponne à Lausanne. Il a reconnu le brigandage, expliquant son geste par le besoin de se fournir en médicaments. Il a également admis avoir tiré des coups de feu, mais a nié avoir voulu toucher le chauffeur de taxi. Il avait préparé du matériel pour séquestrer sa victime.
Le chauffeur a été emmené au CHUV et ses blessures ne sont que légères, la balle n’ayant touché aucun muscle ni aucun organe vital après avoir traversé une partie de son corps.
Le Procureur de service a demandé la mise en détention du prévenu au Tribunal des mesures de contrainte.
Cet événement, ainsi que l’enquête qui a suivi, a demandé la mise en œuvre de plusieurs patrouilles de la Police Est lausannois, de la Police de Lausanne et de la Gendarmerie. La brigade canine et le groupe du DARD (détachement d’action rapide et de dissuasion) de la Gendarmerie vaudoise ont aussi été sollicités de même que les inspecteurs de la Police de sûreté (notamment des brigades criminelles et de Police scientifique).