Interpellation Stéphane Balet et consorts au nom du groupe socialiste - Fusion du service civil avec la protection civile : quels impacts pour le canton et les collectivités publiques vaudoises ?

Auteur

Stéphane Balet

Date du dépôt

17.06.2025

Département pilote

DJES

Département en appui

DSAS

Identifiant

25_INT_91

Commission

-

Délais réponse du CE

22.09.2025

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 24.06.2025

Texte déposé

Le Conseil national a récemment adopté une motion visant à fusionner le service civil avec la protection civile. Cette réforme a pour objectif déclaré d’augmenter les effectifs mobilisables face à l’intensification des catastrophes naturelles, conséquence directe du changement climatique.

 

Cependant, une telle mesure aurait de lourdes conséquences sur le service civil tel qu’il existe actuellement. En intégrant celui-ci dans une obligation générale de servir dans la sécurité, on risquerait d’affaiblir un dispositif qui contribue de manière essentielle au bon fonctionnement de nombreux secteurs de la société. Concrètement, cette fusion entraînerait une réduction significative du nombre de jours de service, et donc du volume d’heures disponibles pour les nombreuses missions accomplies par les civilistes.

 

Les répercussions se feraient particulièrement sentir au niveau cantonal et dans les institutions parapubliques, notamment dans des domaines aussi cruciaux que l’aide sociale, la santé, l’enseignement, l’agriculture, la protection de l’environnement ou encore l’économie alpestre. Aujourd’hui, les civilistes jouent un rôle indispensable dans ces secteurs. Or, selon la réforme envisagée, seuls les domaines des soins, de l’assistance et de la protection de l’environnement seraient maintenus. Tous les autres — l’éducation, l’agriculture, la conservation des biens culturels, l’aide humanitaire ou la coopération au développement — seraient tout simplement supprimés, sans solution de remplacement.

 

Une telle décision risquerait d’appauvrir le tissu social et de mettre en péril de nombreuses activités d’intérêt général, particulièrement dans les établissements médico-sociaux (EMS), où les civilistes assument actuellement des tâches indispensables mais peu rentables.

 

Dans ce contexte, j’ai l’honneur d’interpeller le Conseil d’État en lui posant les questions suivantes :

  1. Combien de civilistes ont été engagés dans un service de l’État ou dans une institution parapublique au cours des cinq dernières années ?
  2. Quel est le volume total d’heures de service civil accomplies sur cette période ?
  3. Dans quels domaines d’activité ces civilistes ont-ils été affectés ?
  4. Quels seraient les impacts concrets de la fusion envisagée sur ces activités, en particulier dans les EMS ?

Conclusion

Souhaite développer

Documents

LienType
 25_INT_91-Texte déposé Intervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
24.06.2025 -
17.06.2025 -

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Laure Jaton SOC
Sébastien Kessler SOC
Cédric Echenard SOC
Patricia Spack Isenrich SOC
Yves Paccaud SOC
Muriel Thalmann SOC
Cendrine Cachemaille SOC
Alexandre Rydlo SOC
Laurent Balsiger SOC
Felix Stürner VER
Marc Vuilleumier EP
Valérie Zonca VER
Sandra Pasquier SOC
Carine Carvalho SOC
Julien Eggenberger SOC
Vincent Jaques SOC
Monique Ryf SOC
Géraldine Dubuis VER
Sébastien Cala SOC
Isabelle Freymond IND
Claire Attinger Doepper SOC
Martine Gerber VER
Eliane Desarzens SOC

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