Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 26 janvier 2021, point 6 de l'ordre du jour

Texte déposé

Notre canton, comme cela a été abondamment relaté par les médias ces derniers jours, est à la traine en matière de vaccination. Les dernières données, qui nous ont été transmises par l’Etat-major de conduite cantonal, dans son bulletin no 34, indiquent que seul 0.86 % de la population a été vaccinée. La population est prête à se faire vacciner à large échelle et le temps presse pour aboutir à la couverture vaccinale.

 

Au vu des chiffres, les comparaisons avec d’autres cantons sont inquiétantes. Il semble que le canton de Vaud prend son temps pour arriver à un système efficace et à très large échelle en mettant des barrières logistiques et bureaucratiques aux acteurs de la santé, tels les pharmacies, cabinets de médecin ou centres de santé, qui sont prêts à s’impliquer dans la vaccination.

 

D’autres échos font état de problèmes liés au système informatique pour s’inscrire, ce d’autant plus que la hotline téléphonique est surchargée.

 

La pandémie est arrivée en Suisse il y a bientôt une année. Dès le départ, il était évident que la vaccination serait la première porte de sortie de cette crise majeure.

 

Il est donc étonnant que le canton de Vaud n’ait pas plus anticipé la manière d’organiser ce plan de vaccination, avec des grands centres de vaccination comme cela a été fait à Bâle ou plus récemment à Fribourg.

 

Il serait regrettable que notre canton fasse l’objet de mesures de rétorsion de la part de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), si la vaccination n’avance pas assez vite dans notre canton.

 

Nous avons donc l’honneur de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

 

  1. Pourquoi l’Etat de Vaud n’a-t-il pas prévu d’intégrer les pharmacies, les cabinets de médecin et les centres de santé dans le système de vaccination vaudois ?
  2. Pourquoi les cliniques privées ne sont-elles pas sollicitées pour vacciner ?
  3. Pourquoi l’Etat de Vaud a-t-il décidé de ne pas utiliser le même système informatique pour les inscriptions pour la vaccination que les autres cantons  ?
  4. Quels sont les risques que l’OFSP prenne des mesures de rétorsion envers le canton pour sa campagne de vaccination trop lente ?

 

Nous remercions par avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Stéphane RezsoPLR
Anne-Lise RimePLR
Nicolas SuterPLR
Guy GaudardPLR
Rémy JaquierPLR
Daniel DeveleyPLR
Carole SchelkerPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Marion WahlenPLR
Carole DuboisPLR
Claude MatterPLR
Jean-François CachinPLR
Jean-Marc GentonPLR
Pierre-André RomanensPLR

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Florence Bettschart-Narbel (PLR) —

En préambule, je tiens à préciser que cette interpellation a été déposée mardi dernier, avant la conférence de presse du Conseil d’Etat. Les chiffres qui y figurent datent donc du 19 janvier.

Notre canton, comme cela a été abondamment relaté par les médias ces derniers jours, est à la traine en matière de vaccination. Les dernières données, qui nous ont été transmises par l’Etat-major de conduite cantonale dans son bulletin n° 34 indiquent que seul 0,86 % de la population a été vaccinée. La population est prête à se faire vacciner à large échelle et le temps presse pour aboutir à la couverture vaccinale.

Au vu des chiffres, les comparaisons avec d’autres cantons sont inquiétantes. Il semble que le canton de Vaud prend son temps pour arriver à un système efficace et à très large échelle en mettant des barrières logistiques et bureaucratiques aux acteurs de la santé, tels les pharmacies, cabinets de médecin ou centres de santé, qui sont prêts à s’impliquer dans la vaccination.

D’autres échos font état de problèmes liés au système informatique pour s’inscrire, ce d’autant plus que la hotline téléphonique est surchargée. J’ai encore eu plusieurs échos, ce weekend, de personnes à risque ou de personnes âgées qui ont beaucoup de peine à atteindre la hotline et qui ne savent pas utiliser Internet, et ce, d’autant plus qu’il faut créer un compte.

La pandémie est arrivée en Suisse il y a bientôt une année. Dès le départ, il était évident que la vaccination serait la première porte de sortie de cette crise majeure. Il est donc étonnant que le canton de Vaud n’ait pas plus anticipé la manière d’organiser ce plan de vaccination, avec des grands centres de vaccination comme cela a été fait à Bâle ou plus récemment à Fribourg. Il serait regrettable que notre canton fasse l’objet de mesures de rétorsion de la part de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), si la vaccination n’avance pas assez vite dans notre canton.

Nous avons donc l’honneur de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

Pourquoi l’Etat de Vaud n’a-t-il pas prévu d’intégrer les pharmacies, les cabinets de médecin et les centres de santé dans le système de vaccination vaudois ?

Pourquoi les cliniques privées ne sont-elles pas sollicitées pour vacciner ?

Pourquoi l’Etat de Vaud a-t-il décidé de ne pas utiliser le même système informatique pour les inscriptions pour la vaccination que les autres cantons ?

Quels sont les risques que l’OFSP prenne des mesures de rétorsion envers le canton pour sa campagne de vaccination trop lente ?

Je remercie d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Mme Sonya Butera (SOC) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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