Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 20 juin 2023, point 13 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le 6 juin dernier, le club Stade Lausanne-Ouchy s’est vu ouvrir les portes de la première division de football suisse, la Super League, à la faveur d’une victoire contre le FC Sion. Yverdon-Sport avait déjà assuré sa montée en Super League quelques jours plus tôt. Ce sont donc trois clubs vaudois qui s’affronteront dans la première division suisse. Dès lors, le canton de Vaud va vivre une prochaine saison sportive relativement intense, avec la présence de trois clubs dans l’élite du football suisse. En outre, le FC Stade nyonnais a récemment assuré sa promotion en Challenge League, la deuxième division de football suisse. Ce sont donc bien quatre clubs vaudois qui militeront en Swiss Football League lors de la saison 2023-2024.

 

Si cette situation peut paraître réjouissante d’un point de vue sportif, cela va tendre à créer de nombreux désagréments pour la population vaudoise, et singulièrement lausannoise. En effet, nous le savons, les matchs de football en Suisse sont régulièrement le théâtre de violences ou d’affrontements entre supporteurs. En marge de ces rencontres, des cortèges de supporteurs bloquent les villes entre la gare et le stade, entraînant de très nombreuses perturbations sur les transports publics.

 

Au surplus, on relèvera que ces cortèges ne font jamais l’objet d’une demande de manifestation, alors que tel est le cas pour d’autres types de défilés (par ex. Grève féministe du 14 juin).

 

Cet état de fait appelle plusieurs questions :

 

1. Quelles appréciations fait le Conseil d’Etat quant à cette nouvelle situation ?

 

2. Quel dispositif est prévu pour encadrer ces rencontres d’un point de vue sécuritaire ?

 

3. En 2021, la Ville de Lausanne et le Lausanne-Sport avaient mis sur pied des bus permettant aux supporteurs de rejoindre le stade depuis la gare de Lausanne. Est‑ce que le Conseil d’Etat prévoit la mise à disposition d’un moyen de transport encadré entre les gares et les stades ?

 

4. A combien s’élève le coût d’un match de foot du point de vue sécuritaire en moyenne ?

 

5. Qui paie cette somme ?

 

6. Le Concordat instituant des mesures contre la violence lors de manifestations sportives prévoit la possibilité de prononcer des interdictions de périmètre à l’encontre de toute personne qui prend part de façon avérée à des actes de violence. Quelles applications en fait la Police cantonale ?

 

D'avance, je remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Muriel ThalmannSOC
Patricia Spack IsenrichSOC
Sébastien CalaSOC
Laurent BalsigerSOC
Sandra PasquierSOC
Alberto MocchiVER
Théophile SchenkerVER
Julien EggenbergerSOC
Céline MisiegoEP
Guy GaudardPLR
Alexandre DémétriadèsSOC
Yolanda Müller ChablozVER
Cendrine CachemailleSOC
Martine GerberVER
Aude BillardSOC
Vincent JaquesSOC
Yves PaccaudSOC
Cédric RotenSOC
Romain PilloudSOC
Pierre DessemontetSOC
Nicola Di GiulioUDC
Nathalie VezVER
Sylvie Pittet BlanchetteSOC
Monique RyfSOC
Valérie InduniSOC
Jean TschoppSOC
Alice GenoudVER
Valérie ZoncaVER

Document

23_INT_107-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Thanh-My Tran-Nhu (SOC) —

J’ai noté que le Conseil d’Etat prenait très au sérieux la problématique de la sécurité autour des matchs de foot à venir. Cela étant, il réside un flou sur le dispositif qui sera prévu dès cet été. N’oublions pas que les championnats vont débuter le mois prochain et que le canton a désormais trois clubs qui vont évoluer en Super league, et avec encore Nyon en Challenge league, ce sont quatre clubs vaudois qui évolueront en Swiss football league. C’est pourquoi je dépose cette interpellation afin d’éclaircir la situation et, surtout, afin d’obtenir des réponses précises.

Au niveau communal, M. Louis Dana déposera ce soir une interpellation urgente sur le même sujet auprès du Conseil communal de Lausanne. Je remercie d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses qui, je l’espère, interviendront rapidement vu l’urgence de la situation.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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