Chauffages - Contrôle des émissions

Chauffages au gaz / huile / bois ≤ 70 kW

Le Conseil d’Etat a révisé le Règlement cantonal sur le contrôle obligatoire des installations de chauffage à combustion (RCOCC). Cette révision fait suite à une modification de l’Ordonnance fédérale sur la protection de l’air, qui introduit désormais l’obligation de faire contrôler les émissions polluantes des chaudières à bois de faible puissance. La mise en œuvre de ces contrôles doit permettre de concilier les objectifs de protection de l’air et le développement du bois-énergie, indispensable à la transition énergétique et climatique.

Contrôles et périodicité :

Les maîtres ramoneurs vaudois effectuent les contrôles des chauffages alimentés à l'huile, au gaz et au bois d'une puissance inférieure ou égale à 70 kW.

Des périodicités de contrôle de 4 ans pour les chauffages au gaz et au bois (≤ 70 kW) et de 2 ans pour les chauffages à l'huile sont à appliquer (art. 13, OPair). La périodicité pour les installations en assainissement est réduite de moitié, soit 2 ans pour le gaz et le bois et 1 an pour l'huile.

Ramonage : Association Vaudoise des Maîtres Ramoneurs

Prix des contrôles : 

Les frais liés au contrôle et à l’émolument administratif cantonal sont définis dans le Règlement cantonal sur le contrôle obligatoire des installations de chauffage par combustion (art. 17 et 17a du RCOCC). Les prix sont indiqués hors TVA (taxe sur la valeur ajoutée).

Pour les installations alimentées au gaz et à l'huile EL:

CHF 76.- Prix du test (2 mesures) et du relevé sur la fiche d'installation

CHF 42.- Supplément pour charge additionnelle ou chauffe-eau indépendant, dans la même chaufferie

Pour les installations alimentées au bois d'une puissance inférieure ou égale à 70 kW :

Chargement automatique

CHF 352.- pour la mesure de réception

CHF 260.- pour le contrôle périodique

Chargement manuel

CHF 378.- pour la mesure de réception

CHF 286.- pour le contrôle périodique

CHF 7.- Supplément pour l'établissement d'une fiche d'installation pour tous les types d'installations

Émolument administratif : L'Etat de Vaud perçoit, par l'intermédiaire du contrôleur officiel, un émolument administratif de CHF 15.-, TVA comprise, sous forme de vignette. Ce montant est encaissé par l'entreprise de ramonage et entièrement reversé à la Direction générale de l'environnement. Il figure sur la facture de ramonage de manière séparée des honoraires de l'entreprise.

Non-conformité de l'installation :

1. Le contrôle officiel de l'installation est effectué par un ramoneur agréé.

2. Le ramoneur transmet le rapport au responsable ou propriétaire de l'installation.

3. L'installation qui ne répond pas aux exigences (*) doit être réglée dans les 30 jours par une entreprise spécialisée. (*) sur le rapport, les exigences sont indiquées "non-remplies".

4. Le responsable ou propriétaire prend contact avec une entreprise spécialisée.

5. L'entreprise spécialisée effectue le réglage, complète le rapport du ramoneur et l'envoie à la DGE (la transmission du rapport de réglage est à la charge du responsable ou propriétaire).

6. Si l'installation n'est pas conforme après réglage, la DGE émet une décision d'assainissement.

7. L'installation devra être assainie dans le délai imparti.

8. Une fois l'assainissement réalisé, l'entreprise spécialisée transmet un rapport final à la DGE.

Entreprises agréées :

Liste des entreprises spécialisées en brûleurs : Entreprises agréées pour effectuer le réglage de votre installation par région (pdf, 50 Ko).

Liste des entreprises de ramonage : Entreprises reconnues par l'AVMR (Rappel : Le choix du ramoneur relève de la compétence communale)

Chauffages au bois

Dans le contexte énergétique actuel, le bois représente une ressource incontournable, et prend une place de plus en plus importante sur le marché des combustibles. Le bois se démarque en particulier des combustibles classiques par son caractère renouvelable et sa production locale (Stratégie bois-énergie du canton de Vaud).  

Toutefois, l’utilisation du bois comme agent énergétique implique des impacts environnementaux non négligeables, notamment sur la qualité de l’air. En effet, la combustion du bois est à l’origine d’émissions parfois gênantes (fumée, odeurs) et génère des émissions polluantes, notamment des particules fines. En outre, à l’échelle nationale, les concentrations en particules fines dans l’air dépassent fréquemment les valeurs limites d’immissions prévues dans la législation. Dans ce contexte, les projets de chauffage au bois sont conditionnés de manière stricte par une Directive cantonale pour l'implantation de chauffage au bois (pdf, 1.27 Mo) et son annexe (pdf, 59 Ko), notamment en ce qui concerne:

1) Les zones soumises à des immissions excessives : 4 zones de contribution d’émissions polluantes entraînant des dépassements des valeurs limites d’immissions ont été déterminées. Dans ces zones, le recours au bois pour répondre aux exigences de l'article 28a  de la Loi sur l’énergie (couvrir au moins 30% de l'énergie pour la production d'eau chaude sanitaire) n'est pas valable.

2) La qualité du bois : Pour permettre une combustion appropriée et ainsi limiter les émissions polluantes, la qualité du bois doit être irréprochable. En l’occurrence, seul le bois naturel est autorisé dans les installations de chauffage au bois. Le guide pratique pour la qualité des plaquettes forestières présente l’influence de la qualité des plaquettes sur le fonctionnement de la chaudière et fournit les recommandations essentielles.

3) La hauteur de cheminée : Afin de favoriser la bonne dispersion des émissions pouvant être nuisibles pour le voisinage, le positionnement et la hauteur de la cheminée sont réglementés de manière stricte dans les recommandations fédérales (pdf, 861 Ko).

4) Certificat de qualité (QM) : Une installation de chauffage au bois exige un savoir-faire dans sa conception, sa réalisation et son exploitation. Aussi, un processus qualité sur l’ensemble de ces phases garantit des installations au
rendement élevé, aux coûts maîtrisés et aux émissions réduites.

5) La mise en service et le contrôle des émissions : Toutes les chaudières à bois d'une puissance supérieure à 70 kW sont soumises à autorisation cantonale (Annexe 2, RLATC) et à un contrôle périodique des émissions polluantes (art. 13, OPair). A cet effet, la mise en service de nouvelles installations ou d'installations modifiées doit être annoncée à la Direction générale de l'environnement, division Air, climat et risques technologiques (formulaire d'annonce de mise en service de chaudière à bois (pdf, 74 Ko)). 

Documents de référence :

Directive cantonale pour l'implantation de chauffage au bois (pdf, 1.27 Mo)

Tableau des exigences (pdf, 59 Ko)

Annonce de mise en service (pdf, 74 Ko)

Recommandations sur la hauteur des cheminées sur toit (pdf, 861 Ko)

Technique d'allumage (pdf, 174 Ko)

Le bon chauffage au bon endroit (pdf, 2.25 Mo), une brochure éditée par les services cantonaux de l'énergie informe sur les points à considérer pour l'installation d'un chauffage.

Subventions - Programme bâtiment

Si un projet permet d'économiser de l'énergie ou d'utiliser une énergie renouvelable, il est possible d’obtenir une subvention. Plus d'information

Suivi de la consommation énegétique d'un bâtiment

Liens vers les informations utiles

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