Grippe aviaire
Les mesures de prévention ordonnées à l’échelle nationale sont toujours en vigueur jusqu’à nouvel ordre

Localisation des cas de grippe aviaire au sein de l’avifaune sur le territoire vaudois – Situation au 15.03.2023

09.03.23- Prolongation des mesures préventives contre la grippe aviaire au moins jusqu’au 30 avril 2023
Eu égard à la recrudescence des cas de grippe aviaire en Suisse et dans presque toute l’Europe, l’OSAV prolonge les mesures nationales de prévention au moins jusqu’au 30 avril 2023.
L’objectif principal : éviter tout contact entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques.
Jusqu’à nouvel avis, ces dernières ne peuvent donc pas sortir librement, même si elles sont détenues selon les principes de l’élevage en plein air.
Lien vers le communiqué de presse de l’OSAV : cliquez ici
01.03.23 - Cas de grippe aviaire confirmé sur un oiseau sauvage trouvé blessé dans la région de la Côte
Après avoir été diagnostiquée en Suisse alémanique et au Tessin, la grippe aviaire est désormais apparue dans le canton de Vaud sur une mouette blessée trouvée à Coinsins. C’est après son transfert dans un centre de soins à Etoy que le virus a pu être mis en évidence.
Une mouette trouvée blessée à Coinsins a été acheminée dans un centre de soins de la région où elle a succombé. Le cadavre a par la suite été soumis à la recherche de la grippe aviaire où la souche H5N1 a été isolée. L’apparition de la grippe aviaire dans le canton vient rappeler l’importance d’appliquer les mesures de prévention ordonnées à l’échelle nationale en novembre dernier, notamment l’interdiction d’accès aux aires extérieures non protégées. Ces mesures ont pour objectif de protéger la volaille domestique de la transmission du virus de la grippe aviaire par l’avifaune et à empêcher sa propagation au sein du cheptel avicole vaudois.
En ce qui concerne le centre de soin dans lequel la mouette contaminée a transité, des mesures spécifiques ont été ordonnées par la Direction des affaires vétérinaires et de l’inspectorat. Celles-ci visent à limiter le trafic des animaux notamment en stoppant les lâchers d’oiseaux. Des prélèvements d’échantillons additionnels ont également été réalisés sur un échantillonnage d’oiseaux du centre afin de déterminer si le virus s’est propagé dans l’effectif. En fonction des résultats, les mesures seront précisées, notamment dans le sens de la mise à mort des animaux susceptibles d’être atteints par la maladie.
La souche du virus de la grippe aviaire H5N1 n’est transmissible à l’être humain que dans des cas rares et à la suite de contacts étroits. Pour des raisons usuelles d’hygiène, en cas de découverte d’oiseaux morts ou malades, il faut éviter de les toucher, le cas échéant, renoncer à les amener dans un centre de soins. Les personnes confrontées à de telles découvertes sont invitées à s’adresser aux surveillants de la faune, aux gardes-pêche ou à la police cantonale.
Pour rappel, les mesures de prévention ordonnées à l’échelle nationale sont toujours en vigueur jusqu’à nouvel ordre, à savoir :
- La sortie des volailles domestiques est limitée au jardin d’hiver fermé.
ou
- Les aires de sortie et les bassins prescrits pour les oiseaux d’eau sont protégés contre les oiseaux sauvages par du grillage ou des filets avec des mailles inférieures à 4 cm. Les systèmes d’alimentation et d’abreuvement ne doivent pas être accessibles aux oiseaux sauvages.
ou
- La volaille domestique est détenue dans des structures fermées, empêchant l’intrusion d’oiseaux sauvages.
Dans tous les cas :
- Les ansériformes (canards, oies, …) et les struthioniformes (autruches, émeus) doivent être détenus séparément des autres volailles domestiques.
- Avant de pénétrer dans les locaux où se tiennent les animaux, l’utilisation de vêtements réservés à cet usage et la désinfection des mains sont impératives. Un sas d’entrée doit être aménagé.
- L’accès aux lieux de détention des animaux doit être limité aux personnes en charge de leurs soins et aux instances de contrôle.
Tous symptômes suspects (symptômes respiratoires aigus, diminution des performances de ponte, de la consommation d’aliment ou d’eau) et toute mortalité augmentée doivent être annoncés à un vétérinaire. Ces symptômes, ainsi que les pertes d’animaux sont à consigner quotidiennement dans un journal à tenir à disposition des organes de police des épizooties.
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